Copé : "le problème, c'est Hollande"

Pour le secrétaire général de l’UMP, le chef de l'Etat "n’est pas au niveau" pour être à la tête du pays.
Pour le secrétaire général de l’UMP, le chef de l'Etat "n’est pas au niveau" pour être à la tête du pays.
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F.F. avec AFP , modifié à
Pour le secrétaire général de l’UMP, le chef de l'Etat "n’est pas au niveau" pour être à la tête du pays.

En campagne pour sa propre succession à la tête de l'UMP, Jean-François Copé a décidé de cibler le président de la République. Interrogé sur l'appel de responsables socialistes qui pressent l'exécutif de fixer un cap, Jean-François Copé estime que davantage que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, "le véritable problème, c'est François Hollande",  dans une interview à paraître dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"C'est d'ailleurs à lui que ces ténors de la gauche s'adressent, ils lui demandent de fixer un cap. Une manière courtoise de lui demander de changer de cap avant qu'il ne soit trop tard. Mais Hollande n'a ni le tempérament ni la marge politique pour le faire", assure Jean-François Copé.

Hollande "n'est pas au niveau"

Pour le candidat à la présidence de l'UMP, le président Hollande "n'a pas de caractère". "Jusqu'à quand va-t-on continuer à se mentir sur une réalité que tout le monde peut voir. Nous avons à la tête du pays quelqu'un qui n'est pas au niveau", poursuit-il.

A propos de sa proposition d'en appeler à la rue contre la politique du chef de l'Etat, Jean-François Copé affirme que "si François Hollande veut faire passer des réformes allant à l'encontre de l'intérêt supérieur de notre pays", il n'hésitera pas "à appeler le peuple de France à se mobiliser".

"Il existe aussi une droite complexée"

Jean-François Copé conteste par ailleurs le terme "de droitisation" de l'UMP, qui consiste dit-il a vouloir lui interdire "de dénoncer des réalités que chacun connaît". Il estime qu'il y a une différence entre lui et son concurrent pour la présidence de l'UMP, François Fillon, sur le sujet de la "droite décomplexé" et qu'il se situe "sans doute" plus à droite que l'ex-Premier ministre.

"Sans vouloir personnaliser, je pense qu'il existe aussi une droite complexée dans notre famille politique qui craint la foudre de la gauche bien-pensante. La ligne que je défends est irréprochable parce qu'elle s'est toujours opposée aux alliances avec le FN", conclut-il.