Copé invite Hollande à commémorer la bataille de la Marne

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avec AFP

Jean-François Copé, président de l'UMP et député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), a invité François Hollande à venir commémorer l'an prochain dans sa ville la Bataille de la Marne, qui s'est déroulée en août et septembre 1914,  jugeant que "ce serait un symbole fort" au-delà de ce qui l'oppose au chef de l'Etat.

"Nous allons entrer dans un moment très particulier, avec la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale, ici à Meaux, qui fut le lieu où l'on a arrêté l'offensive allemande en septembre 1914, avec la fameuse bataille de la Marne", a affirmé M. Copé. Le député-maire de Meaux s'exprimait devant la presse dans le "Musée de la Grande guerre", qu'il a créé en 2011 dans sa ville.

Union sacrée. "Il est intéressant de réfléchir à ce que l'on a appelé à l'époque "l'union sacrée", ce moment où la nation se rassemble face à un péril extérieur, à un risque de danger mortel pour notre pays. C'est la raison pour laquelle, alors que nous entrons dans le centenaire, j'ai convié le président de la République à venir pour ce moment (...) très important de mémoire collective", a-t-il affirmé. Selon lui, "ce serait un symbole fort au-delà de ce qui nous oppose, et beaucoup de choses nous opposent, de se trouver rassemblés en mémoire de nos morts, de ceux qui ont donné leur vie à notre pays".

"La bataille de la Marne, c'est l'évocation d'un sursaut français, au moment où tout semble perdu et où la nation en armes se retrouve pour repousser l'ennemi. 100 ans ont passé, aujourd'hui l'Allemagne et la France sont deux grands pays amis mais il faut aussi se souvenir que c'est sur les ruines des tragédies des guerres mondiales que s'est bâtie l'amitié franco-allemande", a-t-il ajouté.M. Copé a également affirmé qu'"au plan historique, la France de 1914 était infiniment plus divisée que la France de 2014. La France de 1914 a subi les divisions terribles entre les cléricaux, anti-cléricaux, les républicains, les anti-républicains, les dreyfusards et les anti-dreyfusards, et tout ça, c'est une nation qui se retrouve en 1914 dans l'union sacrée pour sauver la patrie en danger. C'est un beau message", a-t-il insisté.