Charlie Hebdo : "un acte d'une exceptionnelle barbarie"

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Louis Hausalter , modifié à
Le président de la République a réagi à la fusillade qui a visé les locaux de Charlie Hebdo, faisant 11 morts. Il parlera à nouveau à 20 heures depuis l'Elysée.

François Hollande a quitté l'Elysée quelques instants après midi, mercredi, pour se rendre sur les lieux de la fusillade qui a visé les locaux de Charlie Hebdo, faisant 12 morts, dans le 11e arrondissement de Paris. Le chef de l'Etat a pris la parole en arrivant sur place, dénonçant "un acte d'une exceptionnelle barbarie", qui pour lui est "un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute".

"Lâchement assassinés". "Onze personnes qui sont mortes, quatre qui sont en situation d'urgence absolue", a précisé le chef de l'Etat, alors que le bilan s'est alourdi depuis sa prise de parole. "Journalistes, policiers, ont été lâchement assassinés", a-t-il dénoncé, promettant que les auteurs des faits "seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire".

"Faire bloc". "La France est aujourd'hui devant un choc qui est celui d'un attentat, car c'est un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute", a poursuivi François Hollande. "Dans ces moments-là, il faut faire également bloc, montrer que nous sommes un pays unis".

"Plusieurs attentats terroristes avaient été déjoués ces dernières semaines", a également indiqué le président. "Nous savions que nous étions menacés comme d'autres pays dans le monde, nous sommes menacés parce que nous sommes un pays de liberté".

Une allocution présidentielle à 20 heures. François Hollande s'exprimera à nouveau mercredi à 20 heures depuis l'Elysée, a indiqué la présidence de la République. Une réunion interministérielle a débuté peu après 14 heures à l'Elysée, autour du chef de l'Etat. Le Premier ministre Manuel Valls ainsi que les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication), de même que les responsables des principaux services de police et de gendarmerie, participaient à cette réunion, selon l'Élysée.

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De son côté, Manuel Valls a relevé le plan Vigipirate au niveau "alerte attentats" sur la région Ile-de-France, a indiqué Matignon. "Tous les moyens sont mis en œuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs", a affirmé le Premier ministre dans un communiqué.