Affaire Giraud : fausse piste dans l'enquête

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les deux ADN inconnus relevés sur une pièce à conviction de l'enquête sur le double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, retrouvées mortes fin 2004 au fond d'un puisard situé dans la propriété de Jean-Pierre Treiber, se sont révélés être ceux d'un policier qui a fait une mauvaise manipulation.

Nouvelle surprise dans l'enquête du double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Les deux ADN inconnus relevés sur une pièce à conviction se sont révélés être ceux d'un policier, suite à une "pollution accidentelle des scellés". En clair : le policier a manipulé le morceau de scotch sans prendre de précaution. Les enquêteurs cherchaient un complice à Jean-Pierre Treiber, le suspect numéro un dans cette affaire mis en examen et toujours incarcéré pour "enlèvements et assassinats".

Ces deux ADN inconnus, qui étayaient l'hypothèse d'une complicité et avaient notamment entraîné l'interpellation d'un suspect en Pologne en mars dernier, avaient été relevés sur un morceau de ruban adhésif de même nature que celui qui aurait servi à bâillonner les deux victimes. Le morceau d'adhésif avait été retrouvé dans un cabanon situé dans la propriété de Jean-Pierre Treiber.

Les corps des deux jeunes femmes, qui avaient disparu dans la soirée du 1er novembre 2004, avaient été découverts le 9 décembre 2004 au fond d'un puisard situé dans la propriété de M. Treiber à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne). Deux autres personnes ont été mises en examen dans ce dossier : Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, pour "complicité d'assassinats" et Patricia Darbeaud, amie de M. Treiber, pour "complicité d'escroquerie".