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Thibault Nadal , modifié à
Invité de la matinale d'Europe 1 ce mercredi matin, le député du Nord et coordinateur de la France insoumise est revenue sur les 100 premiers jours d'Emmanuel Macron. Il affirme que le président de la République est dans la continuité de son premier quinquennat et espère des changements avec la nouvelle Assemblée.

Emmanuel Macron a "fêté" mardi les 100 premiers jours de son second quinquennat. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son bilan est largement dénoncé par les oppositions. "Emmanuel Macron a annoncé la couleur : réforme des retraites et assurance chômage. C’est une politique de brutalité sociale qui est aussi écologiquement irresponsable", dénonce Adrien Quatennens ce mercredi matin sur Europe 1.

"C'est une continuité"

Mais le député du Nord ne se montre pas surpris par la ligne choisie par Emmanuel Macron : "Sur la ligne du président de la République, une profonde continuité. Je pense que ça s'est entendu lors des interviews qu'il a donnés, mais ça se voit dans les textes qui passent à l'Assemblée", lance le coordinateur de la France insoumise.

Il va même plus loin et dénonce le paquet pouvoir d'achat voté dans la nuit de mardi à mercredi au Sénat, en disant "qu'Emmanuel Macron a choisi, ce sont les Français qui paieront" et regrette que le chef de l'État ne mette pas "à contribution celles et ceux qui ont le plus. Par exemple 'les grands profiteurs de crise', lui-même les appelés comme ça, certaines grandes entreprises, ce n'est pas possible. C'est une trajectoire qui reste la même", ajoute Adrien Quatennens sur Europe 1.

Un début de changement dans l'hémicycle ?

Mais le député de la Nupes voit une once de changement depuis les élections législatives : "Ce qui change en revanche, ça, c'est clair, c'est ce qui se passe à l'Assemblée. L'ère du Parlement, simple chambre d'enregistrement des désidératas du Président de la République, celle qui prévalait dans l'ancien quinquennat, celle-ci est terminée. D'ailleurs, maintenant, on le voit, il y a des votes qui sont extrêmement serrés, qui peuvent perdre", assure-t-il.

Un changement qui peut vite être balayé, regrette Adriens Quatennens : "Par contre, moi, j'observe qu'Emmanuel Macron est en train petit à petit de réussir à avoir sa majorité avec les Républicains et même parfois le Rassemblement national".