Mémoires du prince Harry : pourquoi ses révélations choc pourraient entraîner la fin de la monarchie

Prince Harry
Le prince Harry a sorti ses mémoires cette semaine © Sascha Schuermann / AFP
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Solène Delinger
Dans les colonnes du "Guardian", Catherine Mayer, la biographe du roi Charles III assure qu'il ne faut pas prendre à la légère les révélations choc du prince Harry dans ses mémoires, sorties le 10 janvier. Selon elle, "Le Suppléant" pourrait "marquer le début de la fin de la monarchie", une institution qui "représente l'inégalité". 

Le prince Harry n'avait certainement jamais autant fait parler de lui. Le duc de Sussex est au centre de l'attention médiatique depuis la sortie de ses mémoires, mardi 10 janvier. L'époux de Meghan Markle s'y confie à cœur ouvert sur différents sujets, même les plus intimes, comme son ancienne addiction à la cocaïne sa première relation sexuelle avec une femme plus âgée que lui ou encore le nombre de talibans qu'il a tués quand il était à l'armée. 

La monarchie, une institution qui "représente l'inégalité"

Au Royaume-Uni, ce grand déballage de 500 pages et les multiples interviews choc d'Harry font grincer des dents. Le petit-fils d'Elizabeth II a cette fois-ci franchi la ligne rouge. Ses attaques répétées contre son frère William, le futur roi d'Angleterre, mais aussi contre la reine consort Camilla, qu'il qualifie de "dangereuse", sont perçues comme des menaces directes pour monarchie. 

 

Selon la biographe de Charles III, Catherine Mayer, les révélations du prince Harry pourraient signer l'arrêt de mort de la monarchie britannique. "C’est peut-être quelque chose qui marquera le début de la fin de la monarchie", assure-t-elle dans les colonnes du Guardian. "C’est important, étant donné le manque de confiance dans l’État en ce moment (…) C’est, après tout, une institution qui représente l’inégalité, donc il y a d’énormes choses en jeu", poursuit-elle.

Les révélations d'Harry sont à "prendre au sérieux"

 

Pour Catherine Mayer, les histoires racontées par Harry ne sont pas de simples sujets "people": "Ce n’est pas seulement une histoire de célébrité", explique-t-elle. "Ce dont nous parlons, c’est du statut d’une institution d’État importante, dotée de pouvoirs importants et d’un financement important des contribuables, donc que vous soyez pro ou anti-monarchie, cela mérite d’être pris au sérieux". 

Avant la sortie de ses mémoires le 10 janvier, le prince Harry a fait parler de lui en sortant une série documentaire sur Netflix, avec son épouse Meghan Markle. Les Sussex y montrent les coulisses de leur départ de la famille royale britannique, il y a trois ans, et accusent les Windsor de ne pas les avoir protégés face aux attaques des tabloïds, qui avaient Meghan pour cible.