Manu Payet 2:20
  • Copié
Solène Delinger , modifié à
Manu Payet est l'invité d'Europe 1 ce samedi 21 janvier dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", pour présenter son nouveau spectacle "Emmanuel 2". Au micro d'Isabelle Morizet, l'humoriste s'est souvenu du jour où sa mère a décidé de l'envoyer dans un pensionnat en Afrique du Sud car il ne se remettait pas d'un "gros chagrin d'amour". 

Manu Payet est de retour sur le devant de la scène. À 47 ans, l'humoriste présente son tout nouveau spectacle Emmanuel 2, au théâtre de l'Œuvre, à Paris. C'est à cette occasion qu'il s'est confié ce samedi 21 janvier au micro d'Europe 1, dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. 

"Mon premier amour m'a foutu à la poubelle"

Face à Isabelle Morizet, Manu Payet, qui a grandi avec ses parents sur l'île de La Réunion, s'est souvenu d'une drôle d'anecdote. Au lycée, le jeune Manu est tombé fou amoureux d'une fille, qui l'a finalement laissé tomber pour un autre garçon. "J'ai eu un gros chagrin d'amour en seconde", explique Manu Payet.

"Voilà, mon premier amour a découvert l'existence des terminales et m'a foutu à la poubelle". Son amoureuse l'a quitté pour un certain Franck. "Il avait une moto, il était blond, je ne pouvais pas lutter", plaisante Manu Payet au micro d'Isabelle Morizet.

"Je l'ai pris un peu comme une punition"

À l'époque, il était pourtant inconsolable. Et, il lui était impossible d'oublier son ex-copine qu'il croisait tous les jours en classe. "Ma mère m'a vu avoir tellement de peine qu'elle s'est dit : 'Il faut que je trouve un moyen de sortir Emmanuel de là'", se souvient Manu Payet. C'est en rencontrant la maman d'un adolescent parti étudier dans un pensionnat en Afrique du Sud que la mère de Manu Payet a eu le déclic : il fallait que son fils parte. 

"Je l'ai pris un peu comme une punition, d'abord. Je pleurais, je les appelais (ndlr : ses parents). Je leur disais : 'J'ai changé, je ne le ferai plus. J'irai en cours'", explique Manu Payet, qui s'est finalement "pris au jeu". " J'ai appris l'anglais et puis j'ai découvert une autre culture. Et c'est là que j'ai appris de la guitare", raconte l'humoriste, désormais reconnaissant d'avoir pu vivre une telle expérience à l'étranger. "Mes parents se sont saignés, ils se sont serré la ceinture (...) J'ai eu de la chance de pouvoir partir", conclut-il.