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«Et Dieu… créa la femme» : quand Brigitte Bardot bousculait les codes de la féminité

Julien Pichené . 1 min
«Et Dieu… créa la femme» : quand Brigitte Bardot bousculait les codes de la féminité
«Et Dieu… créa la femme» : quand Brigitte Bardot bousculait les codes de la féminité © COCINOR / Collection ChristopheL via AFP

Brigitte Bardot s'est éteinte ce dimanche 28 décembre, à l'âge de 91 ans. Une "légende du siècle" qui incarnait "une vie de liberté", a salué Emmanuel Macron. Star la plus photographiée au monde dans les années 50 et 60, elle fut aussi un véritable sex-symbol pour des millions de spectateurs.

Icône du cinéma, symbole de liberté et sensualité... Brigitte Bardot était à elle seule un mythe mondial. En 1956, elle brille devant la caméra de son mari Roger Vadim et impose les nouveaux codes de la beauté féminine que personne depuis n'a fait bouger. À sa sortie en salles, Et Dieu… créa la femme choque l'opinion public et crée la légende... Bardot. 

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Un phénomène de société

Dans Et Dieu… créa la femme, Brigitte Bardot donne l’impression que c’est la première fois qu’on voit un corps féminin se mouvoir à l’écran. Un corps libre et provocant. Le film est un phénomène de société. 

Les censeurs frôlent la crise cardiaque, choqués de voir qu’une femme puisse être aussi bien dans son corps et aussi à l’aise avec sa sensualité et ses désirs. Brigitte Bardot devient alors un sex symbol mondial et l'actrice préférée des hommes.

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Les femmes apprécient peut-être un peu moins, quoi que Bardot leur ouvre de nombreuses portes et lance des modes qu’elles suivront assidument, de la robe vichy à la marinière. Et ce qui choquait dans les années 50, choquera moins lors des années suivantes, comme si Brigitte Bardot avait élargi le champ des possibles. 

En 1963, lorsqu’elle tourne Le Mépris de Jean-Luc Godard, ce sont les producteurs du film qui réclameront une scène de nu. Godard la tournera à la hâte, ce qui donnera lieu à l’une des scènes d’amour les plus célèbres de l’histoire du cinéma.