Le rappeur Booba poursuit son offensive contre l'influenceuse Magali Berdah

Booba et Magali Berdah
Depuis des semaines, une guerre virtuelle se déroule entre le rappeur Booba et la papesse de la téléréalité Magali Berdah. © SEBASTIEN BOZON ET GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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Louis Haéri
Depuis des semaines, une guerre virtuelle se déroule entre le rappeur Booba et la papesse de la téléréalité Magali Berdah. Insultes, menaces et accusations animent les réseaux sociaux. Le "Duc de Boulogne", visé par une plainte pour harcèlement, a annoncé vouloir poursuivre l'influenceuse en justice.

Depuis le mois de mai, les deux personnalités publiques s’affrontent sur les réseaux sociaux. Elie Yaffa, plus connu pour son nom de scène Booba, est un habitué de ces "cyber-affrontements". Cette fois-ci, sa cible n’est pas un rappeur, mais l'agente d'influenceurs la plus connue de France : Magali Berdah, directrice de l’agence Shauna Events et chroniqueuse de l’émission "Touche pas à mon poste !".

Une bataille virtuelle

Le combat engagé par Booba a commencé avec des moqueries et des attaques relatives à la confession juive de Magali Berdah, puis s'est poursuivi récemment avec des publications plus virulentes, comme le partage de rumeurs sur une fausse sextape de l'influenceuse.

Magali Berdah a donc décidé de porter plainte pour "cyberharcèlement" et "dénonciation calomnieuse" contre le rappeur et a obtenu dans le même temps la fermeture de son compte Instagram. Les échanges se poursuivent depuis sur Twitter, où Booba a annoncé le 15 juillet avoir entamé des procédures judiciaires pour récupérer son compte.

La chasse aux #influvoleurs

L'affrontement a récemment changé de nature et se place sur le terrain politico-judiciaire. Avec son hashtag #influvoleurs, Booba s'est lancé dans une croisade contre les arnaques des influenceurs représentés par Magali Berdah. Il déclare avoir recueilli "des centaines de témoignages" sur la vente de produits supposés frauduleux ou vendus hors du cadre réglementaire. Dans son communiqué du 15 juillet, lui et son avocat Patrick Klugman préviennent donner des "suites administratives et pénales" à cette affaire. 

Les accusations se portent notamment sur l'absence des stocks de produits avant que ceux-ci soient vendus, sur leur qualité parfois douteuse et dans une autre mesure sur la promotion d’arnaques, visant le compte personnel formation, le CPF. "On s'arrêtera quand tu seras en prison pour toutes tes arnaques et pour tout le mal que tu fais à la jeunesse", a commenté Booba sur Twitter. Magali Berdah dément fermement avoir recours à ces pratiques.

Mardi, le compte Twitter du ministre de l’Économie Bruno Le Maire a publié un thread sur le sujet des arnaques en ligne. "Les arnaques en ligne doivent cesser et personne n'est au-dessus des lois", peut-on lire.

Coïncidence ou non, Booba s’est empressé de le repartager en mentionnant Magali Berdah. Il promet des révélations et continue pour l'heure d’alimenter son compte de messages accusateurs.