«Je n’incite ni à la violence, ni à la haine» : Izïa Higelin brise le silence après ses propos sur Emmanuel Macron

Izïa Higelin
Izïa Higelin brise le silence après ses propos sur Emmanuel Macron. © Valery HACHE / AFP
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Solène Delinger
Dans une interview accordée à nos confrères de "Ouest-France" lundi 10 juillet 2023, Izïa Higelin s'est défendue suite à ses propos sur Emmanuel Macron. La chanteuse, qui avait imaginé le lynchage du président de la République en plein concert, a assuré qu'elle ne voulait inciter "ni à la violence, ni à la haine". 

Izïa Higelin tente d'éteindre la polémique… Sous le feu des critiques depuis qu'elle a imaginé, en plein concert à Beaulieu-sur-Mer, le lynchage d'Emmanuel Macron, la chanteuse s'est défendue dans les colonnes de Ouest-France lundi 10 juillet.

"Je suis bien désolée que cela ait été mal interprété, décontextualisé. À aucun moment, évidemment, je n’ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C’est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré", a dans un premier temps assuré l'artiste, sous le coup d’une enquête pour "provocation publique à commettre un crime ou un délit" ouverte par le parquet de Nice. 

"Cela reste une histoire fantasmée"

Dans son interview à Ouest-France, Izïa Higelin a également invoqué sa liberté artistique : "À aucun moment dans mes concerts, je n’incite à la violence ou à la haine. Ce sont toujours des lieux de bienveillance et d’amour, de folie et d’improvisation. C’est juste ça purement et simplement. Cela reste une histoire fantasmée, un moment partagé d’esprit libre, artistique. Ce n’est pas dirigé dans quelque direction que ce soit". 

 

Pas sûr que ses propos convainquent certains élus de la République, notamment Bernard Gérard, le maire LR de Marcq-en-Baroeul, qui a décidé d'annuler son concert dans la commune du Nord le 13 juillet prochain. Pour rappel, Izïa Higelin a décrit, en plein concert la semaine dernière, Emmanuel Macron comme une "piñata humaine géante", que des spectateurs munis "d'énormes battes avec des clous au bout" taperaient et "foutraient à terre". Des propos "pénalement répréhensibles", selon Bernard Gérard.