Allain Dougrain-Dubourg espère que cetet vague écolo va permettre de changer le comportement des Français vis-à-vis de l'environnement. 1:13
  • Copié
Ugo Pascolo
Invités de Philippe Vandel lundi, Allain Bougrain-Dubourg et Eloïse Maillot échangent autour de la "vague écolo" qui a submergé les médias ces derniers jours et essayent de savoir si cela traduit une volonté pérenne.

"L’émission pour la terre" sur France 2,  Fanny Agostini en direct de sa ferme tous les matins sur Europe 1, "Legacy" sur M6, "La Terre au carré" sur France Inter, ou encore Le Parisien qui a fait un numéro spécial environnement... L'écologie est partout dans les médias en ce début de saison. Invités de Culture médias lundi, Allain Bougrain-Dubourg et Eloïse Maillot discutent autour de Philippe Vandel de cette "vague écolo" et tentent de savoir si cela traduit un effet de mode pour doper les audiences, ou une véritable prise de conscience. 

"Il y a eu pendant très longtemps un couvercle sur la marmite de la souffrance animalière"

"J'espère que c'est un effet de mode durable", lance Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux. "Il y a une prise de conscience avérée dans la société civile. Ni les lobbies, ni les élus, ne pourront s'exonérer de ce regard qu'il convient de porter sur la société qui change", affirme le journaliste. "Il y a eu pendant très longtemps un couvercle sur la marmite de la souffrance animalière. J'ai fait de nombreux reportages au cours de ma carrière, et j'avais plus de facilité à tourner dans une centrale nucléaire qu'un abattoir ! Mais des associations comme L214 ont levé le voile. Je me souviens qu'on nous répondait que cela n'était pas représentatif, mais le mois suivant il y avait une autre vidéo".

"Maintenant, il faut voir si cette vague verte médiatique va avoir un impact sur nos comportements", se demande Allain Bougrain-Dubourg. Un changement que le président de la LPO espère, tout comme il espère que "'Nouvelle Veg' participe de l'engagement qu'il convient d'avoir aujourd'hui". Un objectif que compte bien remplir Eloïse Maillot, fondatrice et rédactrice en chef de ce nouveau média en ligne qui se veut accessible au grand public, tout en proposant "un mode de consommation différent, sans matière animale".

"Je veux aller chercher des lecteurs qui ne sont pas forcément sensibilisés à l'environnement, et leur donner des alternatives", explique-t-elle. "On peut ne pas être vegan, ne pas être absolument obsédé par l'idée de l'environnement, mais vouloir acheter une fourrure synthétique pour éviter à un animal de souffrir".