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Scandale Legrand-Cohen : «On est au cœur du terrorisme intellectuel», estime le journaliste Jean Sévillia

Ugo Pascolo . 1 min

Le journaliste Jean Sévillia estime qu'avec le scandale Legrand-Cohen, nous sommes "au cœur du terrorisme intellectuel". Dans "Eliot Deval et vous", il pointe la "connivence idéologique" entre les deux journalistes et les cadres du PS. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Les mots sont forts. Invité à réagir au scandale Legrand-Cohen dans Eliot Deval et vous ce dimanche, Jean Sévillia, écrivain et rédacteur en chef adjoint du Figaro Magazine, ne mâche pas ses mots contre le service public. Pour lui avec cette affaire, "on est au cœur du terrorisme intellectuel".

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Une "connivence idéologique"

"Le service public, c'est un micro-milieu qui vit sur lui-même, qui est dans une bulle, avec une connivence politique. [...] Mais là, dans cette vidéo, on sent cette connivence idéologique entre deux grands journalistes du service public et deux responsables du PS."

Mais le "terrorisme intellectuel" ne s'arrête pas à cette vidéo à l'origine de l'affaire, appuie Jean Sévillia. Patrick Cohen a en effet réagit dans la presse et il dénonce un "vol de conversation privée". Le journaliste indique notamment qu'une plainte va être déposée et précise : "Nous sommes d’ailleurs en train de regarder si on peut l’étendre à tous ceux qui ont repris et diffusé cette vidéo."

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La "volonté d'étouffer une réalité"

"C'est du terrorisme intellectuel, ça consiste à faire taire sur l'adversaire en brandissant une menace. C'est la judiciarisation du débat qui s'exerce dans le monde politique et dans le monde des idées en général. Donc en effet, c'est une atteinte à la liberté d'expression, à la liberté de penser. Et il y a la volonté en effet d'étouffer une réalité qui est l'histoire révélée par cette ahurissante vidéo."

De son côté, Patrick Cohen l'assure : "Ce rendez-vous a eu lieu à l’initiative de la direction du PS, qui se plaignait du traitement négatif du parti et d’Olivier Faure sur l’antenne de France Inter, et dans [ses] éditos en particulier. Nous n’étions pas entre amis dans un esprit de connivence, c’était tout sauf une réunion conspirative."