Des patrons qui se déguisent et se font passer pour des stagiaires dans leur propre entreprise, pour découvrir ce qu'il se passe réellement dans leurs magasins ou dans leurs usines. C'est le principe de l'émission Patron incognito, qui revient lundi soir sur M6 pour une huitième saison. Nicolas de Bronac, fondateur des pressings Sequoia et participant au premier épisode de cette nouvelle saison, explique dans Culture Médias pourquoi il a accepté de se lancer dans l'émission.
"Au début, j'étais terrorisé. Mais j'ai passé quelques coups de fil à des patrons qui avaient déjà participé à l'émission pour leur demander leur impression vis-à-vis de cette expérience. Ils ont tous été dithyrambiques", dévoile Nicolas de Bronac au micro d'Europe 1. L'émission prend beaucoup temps, 15 jour de tournages, mais ils m'ont tous dit que c'était une expérience fantastique qui leur avait permis d'améliorer leur entreprise."
Un patron ému aux larmes
Car Nicolas de Bronac fait un constat : il est très difficile de savoir vraiment comment vont ses employés et comment améliorer la santé de son entreprise. "À chaque fois que je vais dans une boutique et que je demande si tout va bien, la réponse est toujours la même : 'Oui tout va très bien'. Et c'est pareil dans toutes les boîtes du monde", regrette-t-il. "Cette émission est la seule façon de pouvoir vraiment plonger au cœur de son entreprise."
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Nicolas de Bronac a donc travaillé incognito avec plusieurs employés de ses magasins, avant de dévoiler sa véritable identité en fin d'émission. Une séquence touchante pour le patron. "Ce sont des rencontres fantastiques avec nos collaborateurs, donc oui l'émotion déborde", confie Nicolas de Bronac. "Et quand je suis ému, je verse une petite larme."
Le premier numéro de la saison 8 de Patron incognito est diffusé sur M6 lundi à 21h05. Si les équipes de l'émission prévoient que les patrons aient un droit de regard, Nicolas de Bronac garantit qu'il n'a demandé aucune modification, même lorsque son entreprise n'est pas montrée sous son meilleur jour. "Nous voulions être totalement transparents avec les téléspectateurs", explique-t-il.