Miss France : attaqué aux Prud'hommes, le concours change ses règles

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Louise Bernard avec Alexis Patri
L'association "Osez le féminisme" annonçait en octobre dernier mener en justice une action contre l'organisation Miss France aux Prud'hommes pour violation du droit du travail. Alexia Laroche-Joubert, productrice de l'émission, reconnaît que le concours nécessite d'être modernisé et modifie son fonctionnement.

Un contrat de travail pour les candidates à Miss France. C'était la principale revendication de l'association "Osez le féminisme", également très critique du principe de concours de beauté et des critères de sélection des candidates. L'association féministe avait annoncé en octobre dernier attaquer l'organisation Miss France aux Prud'hommes pour violation du droit de travail. Miss France annonce que les Miss régionales dès cette année auront finalement un contrat de travail.

Tatouages et célibat

Les Miss régionales, qui sont cette année au nombre de 29, concourront au titre de Miss France le 11 décembre prochain. L'annonce de la mise en place de contrats de travail pour les candidates a été faite mercredi, lors de la conférence de presse de présentation de l'émission, par la productrice et nouvelle présidente de la société Miss France, Alexia Laroche Joubert. Elle n'a pas donné de détails sur le montant de la rémunération, ni les conditions. 

Face aux critiques de l'association "Osez le féminisme", Alexia Laroche Joubert a reconnu qu'il fallait moderniser le concours. Elle admet que sur les tatouages, l'organisation Miss France a pu être "restrictive". Tout comme sur l'usage du terme juridique "célibataire". La productrice a regretté ne pas pouvoir discuter avec les féministes. "Elles ne veulent qu'une chose : tuer le concours", a-t-elle estimé.