Miss France 2026 : Julie Zitouni, ex-Miss Provence, porte plainte contre l’influenceur à l’origine de la vidéo polémique
Après la diffusion d’une vidéo controversée où elles se moquent des demi-finalistes de Miss France 2026, Julie Zitouni et Miss Aquitaine sont visées par une vague de cyberharcèlement. L’ex-Miss Provence engage des poursuites judiciaires et le comité Miss France appelle au respect et à la retenue.
Une histoire rocambolesque. Après sa destitution du titre de Miss Provence par son comité régional, Julie Zitouni est plongée dans le tumulte. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux la montre, avec Miss Aquitaine, en train d’insulter les douze demi-finalistes du concours Miss France 2026.
"En tant que Miss Provence, (...) on ne peut pas dire ça. Je connais bien Julie, son caractère, je sais qu’elle a été le boute-en-train de la promo pour faire rire la galerie, mais là ça n’a pas fonctionné", confie Lydia Podossenoff, responsable du comité provençal, dans La Provence.
La désormais ex-Miss Provence a décidé de saisir la justice. Selon le quotidien régional, elle engage une citation directe devant le tribunal correctionnel contre l’influenceur Aquababe, à l’origine de la diffusion de la vidéo. Une seconde plainte, déposée contre X, vise les auteurs des nombreux actes de cyberharcèlement qui ont suivi.
Son avocat précise que Julie Zitouni fait face à des actes de harcèlement en ligne "d’une violence particulière".
Le comité Miss France au secours des ex-miss
Face à l’emballement numérique visant Miss Provence et Miss Aquitaine, l’organisation Miss France a publié un communiqué pour dénoncer une campagne de haine jugée intolérable.
Frédéric Gilbert, qui dirige le concours, réaffirme que le comité "condamne fermement ces comportements et toute forme de violence en ligne", rappelant que "respect et bienveillance constituent les fondements mêmes de Miss France".
Il exhorte enfin le public à cesser immédiatement ces attaques et à faire preuve de retenue et de respect envers les candidates prises pour cible.
