«En totale contradiction avec les valeurs» : Miss Provence et Miss Aquitaine destituées après la diffusion de leurs propos injurieux
Trois jours après la vidéo polémique de Miss Aquitaine et Miss Provence, où elles ont tenu des propos injurieux envers leurs concurrentes lors du concours, les candidates ont été destituées par les deux comités régionaux. Ces derniers condamnent également le cyberharcèlement dont les deux jeunes femmes sont victimes depuis.
"Une décision lourde de conséquences mais nécessaire." Ce mardi, les comités régionaux ont annoncé la destitution de Julie Zitouni, Miss Provence, et Aïnhoa Laitete, Miss Aquitaine. Cette décision "fait suite à la diffusion d’une vidéo tournée dans les loges de l’élection de Miss France 2026", précise le communiqué.
"La gravité des propos tenus rend impossible le maintien de leur titre"
Pour rappel, les deux candidates, éliminées lors du concours, ont tenu et relayé des propos injurieux envers les 12 demi-finalistes. "Je ne veux pas faire ma rageuse hein mais… C’est quoi ce top 12 s’il vous plaît ? Allô la Terre", a d’abord lâché Miss Aquitaine avant que Miss Provence ne surenchérisse : "Il n’y a que des grosses putes".
"Ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre", est-il précisé. Malgré les excuses publiques des deux candidates, les comités estiment que "la gravité des propos tenus rend impossible le maintien de leur titre".
Le harcèlement en ligne également condamné
Ces derniers insistent sur le rôle d’une Miss régionale qui est d’être "élue ambassadrice de sa région, un visage de sérieux, de respect et de responsabilité". Les mots prononcés dans la courte vidéo diffusée par Miss Aquitaine sont donc en contradiction avec ces valeurs.
En revanche, les comités régionaux ne condamnent pas seulement les propos injurieux de Julie Zitouni et Aïnhoa Laitete. Après cela, les deux candidates ont été victimes d’un "déferlement de cyberviolence et de harcèlement”, ce que dénonce vivement le communiqué. "Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux", est-il écrit.