«Lorsque j’écoute France Inter, je cherche le pluralisme», lance Max Brisson, sénateur LR
Invité de "Christine Kelly et vous", le sénateur LR Max Brisson explique qu'il n'entend pas forcément des avis divergents lorsqu'il écoute France Inter. L'élu fustige également un "entre-soi" et un "déni de réalité". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Service public cherche pluralisme ? Invité de Christine Kelly et vous, le sénateur LR Max Brisson est revenu sur l'audition au Sénat mercredi du président de l'Arcom, Martin Ajdari. Une réunion dans le sillage de l'affaire Legrand-Cohen et de la sortie de Delphine Ernotte qui a qualifié CNews de "chaîne d'extrême droite".
"Le pluralisme, c'est le fondement de notre République"
Souhaitant des "réponses précises sur des choses simples", Max Brisson s'est heurté non seulement à un Martin Ajdari en mal de réponses, mais également à l'une des vices-présidentes du Sénat [il y a en a trois, il n'a pas précisé laquelle, ndlr] : "elle me dit clairement 'en attaquant l'audiovisuel public, on attaque la République'".
"Excusez-moi, mais le pluralisme, c'est le fondement de notre République", répond le sénateur. "Et aujourd'hui, je ne vois pas le pluralisme dans l'audiovisuel public. Lorsque j'écoute France Inter, je cherche le pluralisme."
"À force d'avoir un entre-soi, on est en train de générer du mécontentement. Alors cela peut profiter à d'autres chaînes, à CNews, à Europe 1, parce que les gens cherchent autre chose. Ils cherchrent finalement le réel. Quand Patrick Cohen au sujet de l'assassinat de Crépol parle d'un "bal tragique", il est dans le déni de la réalité", affirme celui qui affirme par ailleurs ne pas être "hostile" au service public.
"Et à force d'être dans le déni de la réalité, l'audiovisuel public s'enferme dans une réalité du boulevard Saint-Germain à Paris. Mais la réalité française est bien différente. Et que le rôle des journalistes, le rôle des médias, c'est de la décrire tel qu'elle est, surtout le service public. Je pense [même] que le service public aurait une obligation supplémentaire."