«Je crois qu'aujourd'hui l’audiovisuel public se rêve en contrepoids du groupe privé Bolloré», avance Max Brisson, sénateur LR
Invité de "Christine Kelly et vous", le sénateur LR Max Brisson est revenu sur l'audition mercredi du président de l'Arcom, Martin Ajdari. Il dénonce un parti pris du service public et un "deux poids deux mesures insupportable" de la part du gendarme des télécoms.
Un audiovisuel public militant ? Après l'affaire Cohen-Legrand ou encore la sortie de Delphine Ernotte qui qualifie CNews de chaîne "d'extrême droite", le président de l'Arcom, Martin Ajdari, a été entendu en commission par le Sénat ce mercredi. "J'ai demandé des réponses précises sur des choses simples", raconte dans Christine Kelly et vous, Max Brisson, sénateur LR.
"Ce n'est pas son rôle"
Mais la réponse de Martin Adjani n'a pas été à la hauteur des attentes de Max Brisson. "J'ai eu droit à 'circuler, il n' y a rien à voir'. J'ai eu en gros, 'si je suis saisi, j'agirai'." Pourtant, "il me semble qu'après les positions prises par CNews suite à la condamnation de Nicolas Sarkozy, l'Arcom n'a pas attendu d'être saisie", rappelle l'élu qui dénonce un "deux poids deux mesures" insupportable.
"Oui, la question de l'impartialité du l'audiovisuel public est posée. Je crois qu'aujourd'hui l'audiovisuel public se rêve ou se veut comme un contrepoids du groupe privé de Bolloré. Ce n'est pas normal, ce n'est pas son rôle."