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Alexis Patri
Invité d'Anne Roumanoff pour présenter son premier roman "Un soldat presque exemplaire", le journaliste et présentateur télé Denis Brogniart explique son attachement de longue date pour l'écrit. Une passion qui se retrouve dans sa relation avec ses 4 enfants, Dimitri (21 ans), Lili et Violette (16 ans) et Blanche (15 ans).
INTERVIEW

On pensait les correspondances manuscrites réservées aux musées et aux recueils d'échanges entre grandes personnalités du passé. Mais les conversations épistolaires sont tout à fait d'actualité dans la famille de Denis Brogniart. Le journaliste et présentateur télé explique dans l'émission Ça fait du bien pourquoi il a mis en place cette habitude avec ses 4 enfants. Celui qui se décrit volontiers comme un amoureux de l'écrit et de l'orthographe était l'invité d'Anne Roumanoff pour la parution de son premier roman, Un soldat presque exemplaire. "Je ne sais pas dessiner, je ne sais pas chanter, je ne sais pas jouer d'un instrument de musique. À mon grand regret", confie Denis Brogniart. "Mais j'ai toujours utilisé les mots et l'écrit."

Pendant les longs tournages de Koh Lanta à l'autre bout du monde, le présentateur télé utilise évidemment les nouvelles technologies pour échanger avec ses enfants. Mais il correspond également par courrier. "Bien sûr, on utilise FaceTime et WhatsApp pour se parler en se regardant, un peu comme si on était ensemble", rassure Denis Brogniart. "Mais je dis toujours à mes enfants ce qui me fait le plus plaisir, c'est de recevoir un mot de leur part, que je puisse leur en envoyer, que l'on se réponde."

"Les fautes d'orthographe, ça me hérisse le poil"

Dans leurs lettres, ses enfants Dimitri (21 ans), Lili et Violette (16 ans) et Blanche (15 ans) sont très attentifs à une chose : ne pas laisser de fautes d'orthographe. "J'ai la chance d'avoir des enfants qui écrivent sans faire trop de fautes d'orthographe, mais je m'en suis beaucoup occupé", se félicite le journaliste. "Il faut dire que c'est mon cheval de bataille. Ça me hérisse le poil."

Ce qui ne l'a pas empêché d'en laisser passer deux dans son premier roman Un soldat presque exemplaire. Et c'est sa mère qui les lui a fait remarquées. "J'ai lu, c'est très intéressant, mon chéri", lui a-t-elle indiqué. "Mais, en revanche, quand tu écris 'Saint-Maixent', à la fin ce n'est pas 'ant'. Et puis "un gilet par-balles", ce n'est pas 'par'." Une remarque qui n'a pas laissé Denis Brogniart indifférent. "J'étais énervé", se souvient-il. Et pourtant, le livre a été lu, relu et relu." Peut-être sera-t-il plus indulgent avec les prochaines lettres de ses enfants.