Julie de Bona 2000*1000 Europe 1 2:15
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Ugo Pascolo
Après avoir passé une semaine en "stage" chez Europe 1 en vue d'un rôle, sur proposition de Philippe Vandel, l'actrice Julie de Bona raconte son expérience dans une chronique pendant l'émission "Culture médias". Désormais, elle est parée pour camper le rôle de journaliste qu'elle tiendra dans la mini-série "Plan B", dont le tournage commence en avril. 

C'est ce qu'on appelle s'investir pour son rôle. Comment être certaine de pouvoir camper convenablement une animatrice radio dans une série télé quand on n'est jamais passé derrière un micro ? Avoir un stage sur Europe 1 et faire une chronique en direct est déjà un très bon début. C'est ce qu'a fait l'actrice Julie de Bona, qui s'est installée dans nos locaux pour une semaine et a délivré un billet vendredi dans Culture-médias.

>> Invitée en janvier dernier de l'émission Culture médias de Philippe Vandel, l'actrice révélait alors qu'elle venait de signer pour une mini-série, "Plan B", dans laquelle elle va jouer le rôle d'une journaliste. L'occasion était trop belle pour en apprendre plus sur le métier, alors Philippe Vandel lui a propose de passer une semaine au sein de la station pour comprendre le fonctionnement d'une radio. L'actrice s'est donc exécutée ces derniers jours et a vécu de l'intérieur la fabrication d'une émission. Conférence, régie, studio, écriture... elle a assisté à toutes les étapes de fabrication de Culture médias. Et Julia de Bona a même terminé son stage par un rapport sous forme de chronique au micro d'Europe 1. La voici :

"Merci de m'offrir 1'25 d'antenne, car je sais qu'ici tout est chronométré. Et vraiment, en venant ici, je ne m'attendais pas à un tel tourbillon : ce que les auditeurs ne voient pas, c'est que ça fuse dans tous les sens dans les coulisses. En régie, Nicolas est debout derrière ses manettes, prêt à bondir pour trouver le bon son qui correspond à ce qui est en train de se dire à l'antenne. En studio, Hélène Mannarino, malgré les grésillements dans son casque, enchaîne ses chroniques cultures avec panache. Philippe Vandel, le Federer de la réplique, lui renvoie la balle et lui permet de finir en beauté, c'est quand même le chef d'orchestre. Et il a toujours à sa gauche Céline Da Costa, imperturbable, mais qui tient le cap.

On est dans la série 24h Chrono, ou plutôt 2 minutes chrono

D'un coup, la journaliste qui présente les infos [Sophie Eychenne, ndlr] entre en panique dans le studio : elle passe dans deux minutes en direct mais n'a pas de texte, l'imprimante fait des siennes. Nicolas appelle alors la centrale, on est dans la série 24h Chrono, ou plutôt 2 minutes chrono. Sophie s'assied, elle a à peine le temps de respirer qu'elle enchaîne ses infos avec un flegme déconcertant sans que sa voix ne tremble, alors que moi, rien qu'en la regardant, je suis en train de faire une crise cardiaque.

Les matinaliers sont debout depuis deux heures du matin !

Après deux heures intenses de direct, l'équipe se met déjà à plancher sur l'émission du lendemain, alors que moi je pensais que c'était la fin de journée. Il faut savoir que derrière votre poste de radio, il y a quand même 200 personnes qui travaillent. Ça fourmille à la rédac' : ça fait des conférences, ça revendique des sujets, ça cherche le scoop, ça part sur le terrain, ça va manger à la cantoche et ça fait des siestes pour les matinaliers qui sont debout depuis deux heures du matin ! 

Surtout, j'ai rencontré des gens passionnés et passionnants (merci à Anissa Haddadi), et j'ai compris que la radio, c'était un sacré putain de métier !"