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«Complément d’enquête» à charge contre CNews : «Je ne sais pas dire si le service public est de gauche ou de droite», assure Valérie Hayer

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Invitée d'Europe 1 Matin week-end deux jours après la diffusion d'un "Complément d'enquête" à charge contre CNews, Valérie Hayer a affirmé ne pas savoir si le "service public est de gauche ou de droite". La diffusion du documentaire de France 2 prend place quelques jours seulement après une plainte du service public contre CNews.

Un documentaire à charge contre CNews, retoqué en urgence. Ce jeudi soir, France 2 consacrait son numéro de "Complément d'enquête" à la première chaîne d'information du pays. Un magazine amputé à la dernière minute d'une partie consacrée à la prétendue surexposition de l'extrême droite sur le canal 14, thèse basée sur un document de Reporters sans frontières. Seulement voilà, l'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel qui a signé l'arrêt de mort de C8 il y a un an, a balayé l'affirmation de l'ONG.

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Deux attaques contre CNews en quelques jours

En quelques jours, c'est la deuxième fois que le service public s'attaque à CNews : fin novembre, les groupes France Télévisions et Radio France ont réclamé 1,5 million d'euros de dédommagement à CNews, Europe 1 et du Journal du dimanche dans le cadre de leur plainte déposée pour "dénigrement"

Par ailleurs, dans une enquête publiée ce vendredi, l'Institut Thomas More s'est penché sur le pluralisme et la neutralité au sein des matinales de Radio France. Après avoir analysé des centaines d'heures de programmes et des milliers de prises de parole avec l'IA, l'étude révèle que la droite est lourdement critiquée tandis que la gauche bénéficie d'un traitement de faveur.

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"La seule chose qui compte [...] le respect des obligations légales"

Autant d'éléments qui laissent à penser que le service public n'est pas neutre, et pourrait même souffrir d'un biais idéologique. Pourtant quand on demande à l'eurodéputée Valérie Hayer ce qu'elle en pense, elle botte en touche : "Écoutez, moi je ne sais pas dire si le service public aujourd'hui est de gauche ou de droite."

"La seule chose qui compte pour le service public comme pour vos chaînes, ce sont le respect des obligations légales, le pluralisme, l'indépendance de l'information. Et ça n'est pas aux responsables politiques, ça n'est pas aux autres chaînes d'en juger, parce qu'on est dans un État de droit avec une séparation des pouvoirs et il y a un organe indépendant qui s'appelle l'Arcom, qui est chargé de veiller au respect de ses obligations", ajoute la secrétaire générale déléguée de Renaissance dans Europe 1 Matin Week-end. 

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"Le service public en France doit être protégé", ajoute encore Valérie Hayer, qui conclut : "On peut évidemment le réformer, mais c'est un atout fondamental. Moi, je suis en soutien du service public. C'est une chance pour notre pays d'avoir accès à des programmes culturels, éducatifs, sportifs, gratuitement, sans condition de rentabilité ou sans condition d'audience."