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Tiffany Fillon
"Le Club Dorothée" fera l'objet d'un documentaire, diffusé mercredi soir, sur TMC. Il reviendra sur les étapes qui ont marqué son histoire et notamment sur les polémiques autour de la diffusion des mangas. Invité dans "Culture médias", Jean-Luc Azoulay, l'un des fondateurs de la société de productions AB Productions a expliqué, mercredi comment ses équipes ont réussi à se protéger des attaques politiques.
INTERVIEW

Goldorak, Nicky Larson, Princesse Sarah... Sans Le Club Dorothée, tous ces mangas n'auraient sûrement pas connu un tel succès en France. Pourtant, l'introduction de ces dessins animés parfois jugés violents par l'opinion publique n'a pas été simple. C'est ce qu'a raconté, mercredi, dans Culture médias, Jean-Luc Azoulay, l'un des fondateurs de la société de productions AB Productions qui est à l'origine du Club Dorothée

La chaîne TMC diffusera mercredi soir un documentaire intitulé Dorothée, Hélène & les garçons : génération AB Productions qui revient sur les grands moments qui ont marqué le programme phare des années 1990 : Le Club Dorothée. Parmi eux : les polémiques autour de la diffusion de mangas. Dans le documentaire, des images d'archives montrent notamment Ségolène Royal, qui était alors députée, qualifier les mangas d'"exécrables". 

Des psychologues en post production 

Pour défendre leur projet, les créateurs du Club Dorothée ont dû batailler directement avec Ségolène Royal. "Comme elle disait qu'il fallait revenir à Bonne nuit les petits, Jacques Samyn, réalisateur du Club Dorothée et créateur de Bonne nuit les petits, est allé la voir. Et elle lui a dit, cash : 'Vous savez, je l'ai fait parce qu'il fallait que je fasse parler de moi'", raconte Jean-Luc Azoulay. 

Malgré cet apaisement, les équipes du Club Dorothée ont tout de même pris des précautions. "Pour éviter tout conflit, on suivait l'avis des psychologues qui regardaient tous les épisodes", se souvient Jean-Luc Azoulay. "S'il y avait des coupes à faire, on les faisait, même s'il y en avait très peu. Mais puisque tout était soumis à l'avis des psychologues, personne pouvait rien nous dire", explique Jean-Luc Azoulay.