Trump prêt à inviter Kim aux États-Unis si leur sommet se passe bien

"Nous aimerions voir une normalisation, oui", a déclaré Trump aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite à Washington.
"Nous aimerions voir une normalisation, oui", a déclaré Trump aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite à Washington. © AFP
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avec AFP , modifié à
À cinq jours de la rencontre entre le président américain et le dirigeant nord-coréen à Singapour, Donald Trump s'est dit prêt à inviter Kim Jong Un aux États-Unis. 

Le président américain Donald Trump s'est dit prêt jeudi à inviter le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aux États-Unis si leur rencontre historique, prévue le 12 juin à Singapour, se passe bien, en ajoutant espérer une "normalisation" des relations entre les deux pays.

"La réponse est oui (...), assurément si ça se passe bien", a dit Donald Trump à un journaliste qui lui demandait s'il envisageait d'inviter le dirigeant nord-coréen aux Etats-Unis. "Nous aimerions voir une normalisation, oui", a-t-il par ailleurs déclaré à la presse aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe, en visite à Washington.

Une lettre "très chaleureuse". Le président américain a également indiqué  que la lettre envoyée par le dirigeant nord-coréen était "très chaleureuse". "Je l'ai beaucoup appréciée", a-t-il dit. La lettre ne disait "rien d'autre que 'nous avons hâte de vous voir et nous avons hâte pour le sommet et nous espérons que des choses formidables vont se passer' Nous avons donc apprécié", a-t-il poursuivi.

"Kim Jong Un veut faire quelque chose de formidable pour son peuple". Le président américain a dit croire qu'un "grand succès" découlerait de la rencontre avec le dirigeant nord-coréen, tout en se disant tout à fait préparé à se retirer. "Je suis prêt à m'en aller (...). J'espère que ce ne sera pas nécessaire. Je pense vraiment que Kim Jong Un veut faire quelque chose de formidable pour son peuple et aussi pour sa famille et pour lui-même", a-t-il dit. Le président américain s'est enfin engagé à soulever, pendant son sommet avec Kim Jong Un, la question des ressortissants japonais enlevés dans les années 1970 et 1980 par la Corée du Nord.

Le Japon veut parler à la Corée du Nord. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est de son côté dit prêt à parler directement à la Corée du Nord. "Je souhaite faire directement face à la Corée du Nord et lui parler afin que le problème des enlèvements soit rapidement résolu", a dit Shinzo Abe lors de la conférence de presse. Il n'y a pas de changement dans la politique japonaise visant à réaliser "une vraie paix dans l'Asie du Nord-Est", a-t-il ajouté, affirmant que si la Corée du Nord était "désireuse de faire un pas" dans la bonne direction, elle aurait "un avenir radieux".

Pompeo : Kim "m'a dit personnellement" qu'il était prêt à la dénucléarisation

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé jeudi qu'il irait à la rencontre des responsables sud-coréens, japonais et chinois dans la foulée du sommet historique de mardi entre Donald Trump et Kim Jong Un sur la "dénucléarisation" de la Corée du Nord. Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche, il a réaffirmé que des "progrès" avaient été faits avant la rencontre de Singapour, et que le dirigeant nord-coréen lui avait personnellement dit qu'il était "prêt à dénucléariser" son pays.