USA : Trump dit ne pas être responsable des incidents de ses meetings

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avec Reuters , modifié à
Le favori de la primaire républicaine a aussi expliqué dimanche qu'il ne tolérait "aucune forme de violence". 

Donald Trump a dit dimanche ne pas être responsable des incidents violents qui ont émaillé au cours du week-end sa campagne pour l'investiture républicaine à l'élection présidentielle américaine, s'en prenant au contraire aux
manifestants qui ont fait irruption dans plusieurs de ses meetings.

"Je n'entends pas leurs voix". Après des échauffourées qui ont conduit à l'annulation d'une de ses réunions électorales vendredi à Chicago et un incident samedi dans un aéroport de l'Ohio, un protestataire est venu interrompre dimanche le discours de Donald Trump dans un hangar d'aéroport à Bloomington, dans l'Illinois. Qualifiant l'homme de "perturbateur", le magnat immobilier controversé, qui fait la course en tête dans la primaire républicaine, a lancé à la foule de ses partisans : "ne vous inquiétez, je n'entends pas leur voix". "Nos rassemblement sont si importants et il y a tant des gens qui viennent, je n'entends pas leurs voix (...)", a-t-il poursuivi.

D'autres réunions organisées plus tard dans la journée, l'une dans l'Ohio et l'autre en Floride, se sont déroulées sans incident.

Critiques de son propre camp. Donald Trump a multiplié les apparitions sur les chaînes de télévision dimanche pour rejeter l'idée, avancée aussi bien par ses rivaux républicains que par les candidats démocrates, qu'il encourageait les actes violents avec ses propos polémiques sur les musulmans et les immigrants illégaux. "Je ne tolère aucune forme de violence", a-t-il dit sur CNN.

Le milliardaire de 69 ans a pris la défense de ses partisans en disant qu'il envisageait de prendre en charge les frais de justice d'un homme blanc de 78 ans, arrêté pour avoir frappé au visage un jeune homme noir lors d'une de ses réunions de campagne en Caroline du Nord.

 

Où en est le décompte de la primaire républicaine ? Chez les républicains, Donald Trump totalisé 460 délégués, contre 369 pour Ted Cruz, 163 pour Marco Rubio et 63 pour John Kasich. Il faut aboutir à 1.237 délégués côté républicain, où il n'y a pas de "superdélégués", pour être investi candidat à l'élection présidentielle. Trois soixante-sept délégués sont en jeu mardi chez les républicains, dont 99 en Floride et 66 dans l'Ohio deux Etats où le vainqueur du scrutin remportera la totalité de la mise.