Trophées d'éléphants : Donald Trump est "inapte à gouverner" pour Brigitte Bardot

La star de 83 ans a réagi vendredi à une annonce controversée de l'agence fédérale américaine chargée des questions de chasse et de pêche.
La star de 83 ans a réagi vendredi à une annonce controversée de l'agence fédérale américaine chargée des questions de chasse et de pêche. © AFP
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avec AFP , modifié à
"Vos actions honteuses confirment les rumeurs selon lesquelles vous êtes inapte à gouverner", écrit Brigitte Bardot dans une lettre adressée à Donald Trump.

Brigitte Bardot a dénoncé la décision de Washington d'autoriser à nouveau l'importation de trophées d'éléphants tués au Zimbabwe et en Zambie et affirmé que Donald Trump est "inapte à gouverner", dans une lettre adressée vendredi au président américain.

"Vos actions honteuses confirment les rumeurs". "Aucun despote dans le monde ne peut prendre la responsabilité de tuer des espèces aussi vieilles et qui font partie de l'héritage mondial de l'humanité", a écrit l'ancienne actrice française au lendemain d'une annonce controversée de l'agence fédérale américaine chargée des questions de chasse et de pêche. "L'éléphant est un animal unique, magique, sacré, révéré et protégé. Vos actions honteuses confirment les rumeurs selon lesquelles vous êtes inapte à gouverner", lance encore la star de 83 ans, dénonçant "un acte meurtrier".

Le U.S. Fish & Wildlife Service (USFWS) a en effet annoncé jeudi qu'il allait "émettre des permis autorisant l'importation des trophées d'éléphants chassés par loisir au Zimbabwe à partir du 21 janvier 2016 et jusqu'au 31 décembre 2018", suscitant de nombreuses critiques de la part d'associations de défense des animaux. Selon l'organisation Great Elephant Census, le nombre de pachydermes a chuté de 30% entre 2007 et 2014 en Afrique, avec une baisse de 6% pour le Zimbabwe.

Bardot vs Trump, acte II. En avril, la présidente et fondatrice de la fondation Bardot avait déjà dénoncé une loi promulguée par Donald Trump qui autorisait la chasse dans des réserves protégées en Alaska. Elle avait interpellé sur son compte Twitter le président américain et lui avait demandé de revenir sur "cette décision absurde qui est un crime de l'humanité contre la nature".

"Une fois encore vous affichez votre mépris face à l'indispensable nécessité de préserver la nature, de défendre la biodiversité", avait-elle également écrit.