Publicité
Publicité

Tensions Paris-Alger : Emmanuel Macron hausse le ton, François Bayrou joue l'apaisement

Jacques Serais - Mis à jour le

Après la lettre d'Emmanuel Macron demandant au gouvernement plus de fermeté vis-à-vis de l'Algérie, François Bayrou a pris la parole. En marge de son déplacement, ce jeudi, en Charente-Maritime, le Premier ministre réplique lui-aussi au régime d'Abdelmadjid Tebboune qui accuse la France de s'exonérer "de ses responsabilités" dans la crise bilatérale.

Plus de fermeté vis-à-vis de l'Algérie. C'est le message qu'Emmanuel Macron a adressé au gouvernement dans une lettre. En déplacement en Charente-Maritime, le Premier ministre, François Bayrou, a salué le virage diplomatique souhaité par le président de la République.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Si vous reprenez vos archives, vous aurez trouvé une déclaration d'il y a trois ou quatre mois, après un comité interministériel, dans lequel nous avions annoncé exactement les décisions et les principes que le président de la République a repris hier et donc les appliquer", a-t-il expliqué devant les journalistes. 

"Faire respecter les principes de l'accord et de retrouver des relations normales un jour"

Le locataire de Matignon acte la suspension officielle de l'accord de 2013 concernant les exemptions de visas sur les passeports diplomatiques. Pas question pour autant de claquer définitivement la porte au régime d'Abdelmadjid Tebboune : "Le but du gouvernement, des autorités françaises et du président de la République, c'est de faire respecter les principes de l'accord et de retrouver des relations normales un jour". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La France n'est pas dans l'esprit d'un affrontement perpétuel, rappelle François Bayrou, tout en soulignant que le principal problème, aujourd'hui, est la non-réadmission dans leur pays des Algériens jugés dangereux par Paris.