Syrie : Macron réclame l'arrêt de l'offensive turque "au plus vite"

L'offensive turque en Syrie doit cesser "au plus vite", a affirmé le président français Emmanuel Macron vendredi.
L'offensive turque en Syrie doit cesser "au plus vite", a affirmé le président français Emmanuel Macron vendredi. © PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Le président français a affirmé que l'offensive turque en Syrie devait cesser "au plus vite" lors d'une conversation téléphonique avec Donald Trump.

L'offensive turque en Syrie doit cesser "au plus vite", a affirmé le président français Emmanuel Macron vendredi lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain Donald Trump, selon la présidence française. Lors de cette conversation, M. Macron "a souligné la nécessité avant toute chose d'empêcher toute résurgence de Daech (le groupe Etat islamique, ndlr) dans la région, de soutenir ceux qui se sont battus sur le terrain à nos côtés contre les terroristes et de protéger les populations civiles", a indiqué l'Elysée.

Etats-Unis et France "resteront étroitement coordonnés" 

Le chef de l'Etat français "a rappelé la nécessité de faire cesser l'offensive turque au plus vite. La France et les États-unis, qui partagent des préoccupations communes, resteront étroitement coordonnés dans les prochains jours", a ajouté la présidence française. Les forces turques ont intensifié vendredi leurs bombardements contre des cibles kurdes dans le nord de la Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirmant que l'offensive se poursuivrait en dépit des avertissements américains.

Vendredi, des troupes américaines se sont retrouvées sous le feu de positions turques près de la ville de Kobané, dans le nord de la Syrie, a indiqué un porte-parole du Pentagone. Les forces turques ont intensifié vendredi leurs bombardements meurtriers contre des cibles kurdes dans le nord de la Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirmant que l'offensive se poursuivrait en dépit des avertissements américains. Après avoir semblé donner son feu vert à cette opération en retirant des soldats américains de secteurs frontaliers dans le nord syrien, le président Donald Trump a soufflé le chaud et le froid, menaçant notamment d'"anéantir" l'économie turque si Ankara "dépassait les bornes".