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Sommet sur l'IA : le vice-président américain met en garde l’Europe contre une réglementation trop stricte

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Le vice-président américain J.D. Vance a mis en garde l'Europe mardi lors du Sommet de Paris sur l'IA. Il s'est notamment positionné contre les partenariats dans le secteur avec les "régimes autoritaires" et contre une "régulation excessive" de l'intelligence artificielle.

Le Sommet de Paris sur l'intelligence artificielle a vu s'affronter deux visions du monde, notamment celle des États-Unis appelant à limiter la régulation pour "ne pas tuer une industrie en plein essor" qu'ils dominent et ne signant pas l'appel sur une IA "ouverte", "inclusive" et "éthique".

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À la clôture du Sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la France et l'Inde (les co-organisateurs), ainsi que l'Union européenne et la Commission de l'Union africaine, se sont prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l'IA et ont appelé à éviter "une concentration du marché" afin que cette technologie soit plus accessible.

Une vision très éloignée de celle défendue par les États-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet.

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Deux visions différentes

Et si la participation des États-Unis faisait espérer les diplomates français les plus optimistes, leur enthousiasme est vite retombé, à peine le vice-président J.D Vance est monté à la tribune que le couperet est tombé : "Nous pensons que le biais idéologique n'a pas sa place dans l'IA", a-t-il déclaré.

Pour l'administration Trump, pas question d'approuver une déclaration qui appelle à davantage de régulation. Sous le regard d'Emmanuel Macron et d'Ursula van der Leyen, J.D Vance expose sa vision très différente de l'approche européenne. 

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"Nous avons besoin de régimes réglementaires qui encouragent la création de la technologie plutôt que des régimes qui l'en empêchent. Aux États-Unis, nous sommes à l'avant-garde, ce n'est pas un accident mais simplement parce que nous favorisons un environnement réglementaire qui permet l'expérimentation", a-t-il lancé.

La technologie américaine reste ce qu'il y a de mieux dans le monde, insiste au passage le vice-président des États-Unis avant de quitter les lieux sans même attendre la fin des différentes prises de parole.