Présidentielle américaine : Trump évoque pour la première fois la possibilité d'une défaite

Donald Trump a évoqué vendredi pour la première fois la possibilité d'une défaite à la présidentielle américaine.
Donald Trump a évoqué vendredi pour la première fois la possibilité d'une défaite à la présidentielle américaine. © AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Vendredi, Donald Trump a évoqué pour la première fois l'éventualité d'une défaite à la présidentielle américaine, contre son rival Joe Biden. Des annonces qui confortent la victoire du candidat démocrate, crédité de 306 grands électeurs, contre 232 pour le président sortant.

"Le temps nous le dira" : Donald Trump a évoqué vendredi pour la première fois la possibilité d'une défaite à la présidentielle américaine contre Joe Biden. Le président sortant s'exprimait depuis les jardins de la Maison-Blanche sur la pandémie de Covid-19, sa première prise de parole publique depuis l'annonce de sa défaite, qu'il refuse farouchement de reconnaître.

Alors que le nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus est reparti nettement à la hausse dans le pays, Donald Trump a voulu écarter l'éventualité d'un confinement. "Je pense que le temps nous dira quelle administration nous aurons, mais quoi qu'il se passe à l'avenir, qui sait, je peux vous dire que cette administration n'imposera pas de confinement", a-t-il déclaré, beaucoup moins catégorique que dans ses tweets dénonçant à l'envi une élection "truquée".

Des annonces qui confortent la victoire de Biden

Le républicain n'a pas évoqué plus avant la présidentielle lors de sa prise de parole, conclue sans répondre aux questions des journalistes, un exercice auquel il s'est pourtant très régulièrement prêté au cours de son mandat. Les deux derniers Etats dans lesquels les résultats de l'élection du 3 novembre n'avaient pas encore été annoncés, Géorgie et Caroline du Nord, ont été respectivement attribués vendredi à Joe Biden et Donald Trump par les grands médias américains.

Des annonces qui confortent la victoire du candidat démocrate, crédité de 306 grands électeurs, contre 232 pour son rival républicain.