Pétrole russe, banques... L’Union européenne renforce ses sanctions contre Moscou
L’Union européenne a validé ce vendredi un 18e paquet de sanctions visant le régime russe. Les Européens abaissent notamment le prix plafond du pétrole russe à 45 dollars, une mesure saluée par Kiev. Les États-Unis, eux, n’ont pas encore emboîté le pas.
L'Union Européenne accentue ce vendredi la pression sur la Russie, même si la Slovaquie a freiné des quatre fers, en votant un 18e paquet de sanctions contre le Kremlin.
Des mesures parmi les plus sévères depuis le début de la guerre selon la cheffe de la diplomatie européenne. Les Européens souhaitent notamment cibler le pétrole russe pour faire vaciller Vladimir Poutine.
Une décision saluée par Zelensky
L'Union Européenne prévoit notamment un abaissement du prix maximal du pétrole russe à 45 dollars le baril, soit 15 % de moins que le prix moyen actuel sur le marché. Aucune compagnie pétrolière ne pourra donc vendre de pétrole russe au-dessus de ce prix de 45 dollars sous peine d'être sanctionnée.
Une décision saluée par Volodymyr Zelensky et qui pourrait être un vrai coup dur pour les finances de Moscou car les exportations de pétrole représentent environ un tiers des revenus économiques de la Russie.
Washington encore en retrait
De nouvelles sanctions adoptées par les Européens, mais pas encore par les Etats-Unis, qui n'ont, pour l'heure, pas accepté de se joindre à ce nouveau prix plafond sur le pétrole russe.
La décision de la Maison-Blanche est évidemment très attendue. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a d'ailleurs rappelé ce vendredi le rôle primordial des Américains pour contraindre Vladimir Poutine à un cessez-le-feu.
Outre ces sanctions sur le prix du pétrole, les Européens ont aussi ciblé 22 nouvelles banques russes en leur interdisant l'accès au système international de paiement.