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William Molinié / Crédits photo : Mostafa Alkharouf / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP , modifié à
Après la sidération, la riposte avec une nouvelle nuit de bombardements sur la bande de Gaza. Une course contre-la-montre vient de se lancer pour l’armée israélienne : obtenir un maximum d’informations pour pouvoir localiser la centaine d’otages entre les mains du Hamas. Après, il faudra envoyer les forces spéciales pour exfiltrer les otages.

Ehud Barak, Naftali Benett ou encore Benjamin Netanyahu en sont des vétérans. La Sayeret Matkal, la plus discrète des unités de forces spéciales israéliennes, est spécialisée dans le sauvetage des otages et elle ne répond qu’aux ordres de l’état-major israélien. Les conditions d’admission sont drastiques, l’entraînement est épuisant.

Une marche de 120 kilomètres

Avec en point d’orgue de la formation une marche éreintante de 120 kilomètres au terme duquel le fameux béret rouge est remis aux jeunes recrues. "Cette unité a une excellente réputation, elle est capable de taper dans l’extrême profondeur", se souvient un général français qui a côtoyé ses chefs. Une chose est sûre, plus le temps passe, plus ce sera compliqué pour cette unité d’aller chercher un à un tous les otages.

Car le Hamas va sans doute les disperser dans les dédales des sous-sols de la bande de Gaza. "Cela peut aller très vite dès que le renseignement aura transmis des données de localisation", poursuit une source militaire. C’est aussi une des raisons pour lesquelles l’aviation israélienne bombarde massivement ce territoire. Pour forcer les terroristes à changer de position, à déplacer les otages, empêcher qu’ils ne s’installent durablement sous terre, et provoquer des fenêtres de tirs pour aller libérer les victimes aux mains du Hamas.