Quand Donald Trump règle ses comptes à la tribune des Nations unies
Ce mardi, pendant son discours devant les Nations unies, le président des États-Unis Donald Trump en a profité pour régler ses comptes avec l'ONU, l'Europe ou encore la Russie. Il a notamment apporté un soutien surprise à l'Ukraine, capable selon lui de reconquérir ses territoires.
Donald Trump est monté mardi à la tribune des Nations unies, son premier discours depuis cinq ans, pour distribuer les mauvais points. De l'ONU aux Européens en passant par les Chinois ou les Indiens, tout le monde en a pris pour son grade.
Des critiques à l'encontre de l'ONU
Donald Trump n'y va pas par quatre chemins et appuie là où ça fait mal. Le président américain accuse l'ONU de n'arrêter aucun conflit alors que c'est son rôle. L'institution inefficace à tous les niveaux, y compris sur son fonctionnement purement technique, avec un escalator en panne au moment même où Donald Trump et son épouse Melania tentent de l'emprunter.
"La première chose que j'ai eue aux Nations Unies, c'est un escalier mécanique qui ne fonctionne pas. Heureusement, la Première dame est dans une excellente forme physique, et moi aussi, donc nous avons pu gravir vers les escaliers", ironise le président des États-Unis.
Donald Trump règle ses comptes, mais pas seulement. De retour d'un voyage officiel en Grande-Bretagne au début de la semaine, il enfonce le clou sur un air de grand remplacement et d'islamisation rampante.
La Russie, "un tigre de papier"
"Je regarde Londres, où vous avez un air terrible et la vie a tellement changé. Maintenant ils veulent instaurer la charia. Êtes-vous un autre pays ? Vous ne pouvez pas faire ça. Des étrangers en situation irrégulière affluent en Europe. Personne ne fait jamais rien et personne fait quoi que ce soit pour y remédier, pour les faire partir", dénonce-t-il.
Il pointe ensuite du doigt l'arnaque climatique puis apporte un soutien surprise à l'Ukraine capable, selon lui, de reconquérir ses territoires avec l'aide de l'Europe et de l'OTAN face à une Russie "affaiblie", qu'il qualifie de "tigre de papier".