La Russie a promis mardi de "radicalement" réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv. 1:42
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avec AFP , modifié à
C'est probablement le résultat des pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul : après un mois de guerre sur le sol ukrainien, la Russie promet de "radicalement" réduire son activité militaire à Kiev et Tcherniguiv en Ukraine. Une rencontre entre les deux chefs d'Etat, russe et ukrainien, serait possible en cas d'accord pour mettre fin aux hostilités.

La Russie a promis mardi de "radicalement" réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul. "Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, à l'issue des discussions.

La fin des hostilités ?

Le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles" et dit que les propositions "claires" de l'Ukraine en vue d'un accord allaient être "étudiées très prochainement et soumises au président" Vladimir Poutine.

Selon lui, une rencontre des dirigeants ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine, et de représentants d'Etats garants, serait possible en cas d'accord pour mettre fin aux hostilités. "En ce qui concerne une rencontre des deux présidents, nous avons dit depuis le début qu'elle sera possible lorsqu'il y aura un accord (...) La rencontre pourrait être multilatérale, avec la participation d'Etats garants", a-t-il dit.

 

"Après la discussion substantielle d'aujourd'hui, nous nous sommes entendus et proposons que la rencontre se fasse pour parapher l'accord", a-t-il dit. "A condition d'(effectuer) un travail rapide sur l'accord, et de trouver les compromis nécessaires, la possibilité de conclure la paix se rapprochera", a dit M. Medinski.