La ville d'Irpin, près de Kiev, a été reprise aux forces armées russes. 2:06
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Nicolas Tonev (à Irpin), avec AFP , modifié à
Lundi soir, les autorités ukrainiennes ont annoncé que la ville d'Irpin, théâtre de féroces combats dans la banlieue de Kiev, avait été reprise aux forces russes. Le principal poste de contrôle sur la route menant à Irpin en sortant de Kiev était à nouveau ouvert lundi, deux semaines après sa fermeture.

L'Ukraine a annoncé lundi soir que la ville d'Irpin, théâtre de féroces combats dans la banlieue de Kiev, avait été reprise aux forces russes. "La ville est maintenant libérée, mais il est toujours dangereux d'y être", a déclaré à la télévision le ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky, confirmant ce qu'avait dit un peu plus tôt Oleksandre Markouchine, le maire de cette localité dévastée située à l'entrée nord-ouest de la capitale.

Le principal poste de contrôle à nouveau ouvert

"En fait, voilà ce qui se passe maintenant de manière parallèle : les forces armées avancent, la police avance et immédiatement un nettoyage complet se fait dans les rues", a encore déclaré le ministre. Le principal poste de contrôle sur la route menant à Irpin en sortant de Kiev était à nouveau ouvert lundi, deux semaines après sa fermeture aux médias à la suite de la mort d'un journaliste américain. Mais les combats se poursuivaient, avec une vingtaine de fortes explosions d'obus entendues dans la journée de lundi dans la forêt de pins que traverse cet axe de six kilomètres de long, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.

Malgré tout, "l'ennemi tente d'effectuer une percée autour de Kiev et de bloquer les routes", a affirmé Ganna Malyar, vice-ministre de la Défense, à la télévision ukrainienne, soulignant que "la défense de Kiev" se poursuivait.

La Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye a ouvert le 3 mars une enquête sur des allégations de crimes de guerre en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'est exprimé devant une dizaine de parlements occidentaux, parlera également mercredi à 14H00 (12H00 GMT) devant le Parlement norvégien.