Manifestants propalestiniens sur la Vuelta : la diplomatie israélienne outrée par le comportement du gouvernement espagnol
Israël a réagi ce lundi matin après l'incident survenu en Espagne à Madrid dimanche. Près de 100.000 manifestants propalestiniens ont empêché le bon déroulement de la dernière étape du Tour d'Espagne. La dernière course de la Vuelta a donc été stoppée. Un comportement encouragé par le Premier ministre espagnol.
À Madrid (Espagne) ce dimanche, la 21ème et dernière étape du Tour d'Espagne a été arrêtée en raison des manifestations anti-Israël. 100.000 personnes réclamaient l'exclusion de l'équipe Israel-Premier Tech de la compétition. Les manifestants ont forcé les barrières de sécurité et stoppé violemment certains coureurs durant la course. Quelles sont les réactions ce lundi matin en Israël ?
"Sánchez et son gouvernement - une honte pour l'Espagne !"
Ce qui a outré les dirigeants israéliens, c'est le soutien apporté aux manifestants pro-palestiniens - qui ont perturbé le bon déroulement de la Vuelta 2025 - par les membres du gouvernement espagnol, à l'image du premier ministre Pedro Sánchez.
En effet, quelques heures avant l'étape, le Premier ministre espagnol de gauche avait partagé son admiration envers les manifestants qui, pendant trois semaines, ont perturbé ce Tour d'Espagne.
Sur le réseau social X, le chef de la diplomatie israélienne Gideon Sa'ar a réagi. "Il y a plusieurs jours", écrit-il, "le Premier ministre espagnole regrettait que l'Espagne ne disposait pas de l'arme atomique pour stopper Israël. Et aujourd'hui, il encourage les manifestants à prendre les rues, la foule pro-palestinienne a entendu les messages d'incitation et a sabordé la Vuelta, annulant un événement sportif qui avait toujours été une source de fierté pour l'Espagne".
Gideon Sa'ar conclut par cette accusation sans appel "Sánchez et son gouvernement - une honte pour l'Espagne !". Le chef de la diplomatie israélienne n'a pas hésité à relayer les condamnations de personnalités du principal parti d'opposition espagnol, le Parti populaire.
Une étape de plus dans la dégradation des relations entre les deux pays, entamée depuis plusieurs mois et qui avait atteint son apogée la semaine dernière lorsque Madrid avait décrété un embargo total sur les ventes d'armes à l'état hébreux.