Macron lancera les consultations sur l'Europe mi-avril à Strasbourg

Emmanuel Macron prononcera son premier discours dans l'hémicycle du Parlement européen le 17 avril prochain.
Emmanuel Macron prononcera son premier discours dans l'hémicycle du Parlement européen le 17 avril prochain. © IAN LANGSDON / POOL / AFP
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avec AFP
Le président de la République s'est félicité de voir 26 des 27 Etats membres de l'UE reprendre sa proposition de consultations citoyennes pour relancer le débat sur l'Europe.

Emmanuel Macron lancera les "consultations citoyennes" pour débattre de l'avenir de l'Europe à Strasbourg le 17 avril, jour où il s'exprimera devant le Parlement européen, a indiqué vendredi l'Elysée. Le président Macron participera à un premier débat, dont les détails ne sont pas encore fixés, afin de lancer cette initiative phare de son ambition pour "relancer l'Europe" avant les élections européennes de 2019. Il prévoit ensuite de "participer à une consultation au cours de tous ses déplacements européens", a précisé l'Elysée.

Redonner un souffle démocratique au projet européen. Emmanuel Macron s'est félicité devant la presse que 26 des 27 pays de l'UE (hors Royaume-Uni), soit "à la quasi-unanimité", aient accepté d'organiser chez eux des "consultations citoyennes" entre avril et octobre. Les Pays-Bas ont donné leur accord vendredi et seule la Hongrie de Viktor Orban a jusqu'à présent décliné.  Depuis qu'il est à l'Elysée, Emmanuel Macron a promu cette proposition dans ses discours sur l'Europe à Athènes ou à La Sorbonne. Initialement appelées "conventions démocratiques", ces "consultations citoyennes" visent, selon lui, à "libérer la parole sur l'Europe, redonner confiance et éclairer le débat", en faisant remonter les aspirations des citoyens.

Un discours attendu. Pour l'Elysée, "il est important d'avoir ce débat", même "si les populistes peuvent s'y engouffrer". Le 17 avril, Emmanuel Macron prononcera son premier discours dans l'hémicycle du Parlement européen à Strasbourg (est de la France), où il pourrait revenir sur ses propositions de réforme pour la zone euro, avec notamment la création d'un budget propre et un ministre des Finances dédié.