Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne.
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Isabelle Ory, édité par Guillaume Perrodeau , modifié à
Mercredi à Bruxelles, le plan d'action européen pour lutter contre le changement climatique sera présenté. Un "green deal" pour permettre à l'Europe d'atteindre l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Un plan qui va demander de grands changements aux pays de l'union européenne.

Le "green deal" est le grand plan d’action européen pour lutter contre le changement climatique. Il sera dévoilé mercredi à Bruxelles, alors que se tient actuellement la COP 25 à Madrid. L'Union européenne veut se mettre en ordre de marche pour devenir le premier continent neutre en carbone en 2050.

Verdir les politiques européennes

Ce plan, ce seront d’abord des chiffres. Diminuer les émissions de CO2 de 50 à 55% d’ici 10 ans. Aujourd’hui, l’objectif est de seulement 40%. Autre objectif du "green deal" : viser la neutralité carbone en 2050. Pour y arriver, il faut verdir les politiques européennes, des transports à l’énergie, en passant par l’agriculture et même l’investissement et la finance. Un programme gigantesque. Bruxelles envisage aussi une taxe carbone aux frontières pour éviter la concurrence déloyale de voisins moins vertueux.

"Je crois que beaucoup de gens vont accepter de changer"

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, espère convaincre les citoyens européens du bien fondé de cette initiative. "Je crois que beaucoup de gens vont accepter de changer. Si nous sommes les premiers en Europe à développer les technologies pour sauver cette planète, nous allons avoir une forte base industrielle pour l'avenir, car nous serons les exportateurs de ces technologies", indique Ursula von der Leyen.

Mais Bruxelles a bien conscience que la transition écologique fait peur. La première mesure qui sera bientôt détaillée est donc un fonds pour la transition juste. Au moins 100 milliards d’euros pour rendre le "green deal" socialement acceptable.