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Alexis Guilleux, édité par Manon Fossat
Le gendarme américain des marchés boursiers (SEC) estime qu'Elon Musk a par deux fois enfreint l'accord selon lequel il doit faire approuver ses tweets par les avocats de Tesla avant de les publier. Selon le "Wall Street Journal", la SEC lui reproche deux tweets sur les volumes de production de panneaux solaires et sur le prix de l'action Tesla.

Le gendarme américain des marchés boursiers, la SEC, estime qu'Elon Musk a par deux fois enfreint l'accord selon lequel il doit faire approuver ses tweets par les avocats de Tesla avant de les publier, a affirmé mardi le Wall Street Journal. Selon le quotidien économique, la SEC a envoyé des documents au fabricant de voitures électriques en 2019 et 2020 considérant que deux tweets du patron de l'entreprise, sur les volumes de production de panneaux solaires et sur le prix de l'action Tesla, n'avaient pas été validés comme prévu. 

Deux tweets d'Elon Musk mis en cause

En 2018, Elon Musk s'était en effet retrouvé sous le feu des critiques après avoir tweeté qu'il envisageait de retirer Tesla de la Bourse. Il s'était vu infliger une amende de 20 millions de dollars par la SEC et avait dû abandonner le poste de président du conseil d'administration. Pour éviter une condamnation, il avait alors signé un accord avec le régulateur de Wall Street. Seulement Tesla n'a pas appliqué ces procédures malgré les violations répétées de son patron.

 

Selon le quotidien, le premier tweet mis en cause par la SEC date de juillet 2019. Elon Musk avait écrit espérer "pouvoir fabriquer environ 1.000 panneaux solaires par semaine d'ici la fin de l'année". Suite à ce nouvel épisode en février 2019, le multi-milliardaire s'était de nouveau engagé à faire approuver toutes ses communications liées à Tesla, sur la production ou la santé financière notamment, par un avocat expérimenté en affaires financières et réglementaires.

Dans le second tweet en question, qui date de mai 2020, le patron de Tesla écrit : "Le prix de l'action Tesla est trop élevé à mon avis". La SEC a toujours eu du mal à faire respecter ses règles concernant les réseaux sociaux. Et cette querelle semble aujourd'hui dans l'impasse.