Le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, a annoncé mercredi qu'il avait l'intention de rendre visite au prochain président des États-Unis, le républicain Donald Trump.
Les États-Unis, "chef de file du monde libre". Le geste du dalaï-lama, qui vit en exil à Dharamsala en Inde depuis 1959, ne devrait pas manquer de susciter l'agacement de la Chine qui considère le moine bouddhiste et prix Nobel de la paix comme un dangereux séparatiste. Interrogé lors d'une visite dans la capitale mongolienne, Oulan-Bator, le dalaï-lama a déclaré qu'il avait toujours considéré les États-Unis comme "le chef de file du monde libre". "Je crois qu'il y a quelques problèmes pour aller aux États-Unis, aussi irai-je voir le nouveau président", a dit Tenzin Gyatso aux journalistes, sans autre précision.
Déjà reçu quatre fois par Obama. Le président sortant, le démocrate Barack Obama, a rencontré le dalaï-lama à la Maison-Blanche en juin dernier malgré les mises en garde de la Chine qui a dit que ce geste nuirait aux relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis. Le dalaï-lama a été vu quatre fois à la Maison-Blanche lors des huit années du mandat de Barack Obama.