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Aviva Fried / Crédits photo : JEMAL COUNTESS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
La Chambre des représentants, où les Républicains sont majoritaires, a voté en faveur de l'ouverture d'une enquête, en vue de la destitution de Joe Biden. Les élus estiment que le président serait impliqué dans des affaires louches liées à son fils Hunter. Le président, lui, a qualifié cette décision de "manœuvre bassement politicienne".

Le Congrès américain a approuvé mercredi l'ouverture d'une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées de son fils à l'étranger, et qualifiée de "manœuvre bassement politique" par le président. Cette procédure n'a quasiment aucune chance d'aboutir, mais pourrait se transformer en casse-tête pour la Maison-Blanche avant la présidentielle de novembre 2024, à laquelle Joe Biden est candidat.

Une enquête menée depuis septembre

C'est une belle victoire pour les Républicains : tous les représentants de leur parti ont voté l'ouverture de cette enquête alors que tous les Démocrates s'y opposaient. Il s'agissait d'une formalité puisque le comité en charge enquête déjà depuis le mois de septembre. Mais, la Maison-Blanche refusait de coopérer, ce qui a permis à Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants, de convaincre même les plus réticents dans son parti.

Il ne s'agit pas du début de la procédure de destitution, mais d'une enquête qui pourrait y aboutir. Pour l'instant, aucun lien de Joe Biden avec les affaires de son fils Hunter en Ukraine ou en Chine n'a été établi. Hunter Biden, qui a refusé de témoigner devant le comité d’enquête, a pris la défense de son père. "Il n'y a rien qui prouve que mon père était impliqué financièrement dans mes affaires, parce que cela n'est pas vrai", a-t-il lancé.

Une situation embarrassante pour Biden

Tout cela est embarrassant pour Joe Biden, d'autant que ça donne des arguments de rêve à son futur adversaire républicain, sans doute Donald Trump, dont les soutiens au Congrès ont fait pression pour déclencher cette enquête. Mais si elle n'aboutit pas, elle pourrait aussi pousser les électeurs modérés à rejeter des Républicains perçus comme trop partisans.