La Russie va réduire sa présence militaire en Syrie d'ici la fin de l'année

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La Russie est engagée dans le conflit en Syrie depuis septembre 2015. Image d'illustration. © DOMINIQUE DERDA / FRANCE2 / AFP
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avec AFP , modifié à
Interrogé sur l'étendue du retrait, le chef d'Etat-major russe a indiqué qu'il serait "important" d'ici décembre, ou en 2018. 

L'armée russe prévoit de réduire sa présence en Syrie cette année, ses objectifs sur place étant bientôt atteints, a déclaré jeudi le chef d'Etat-major des armées à la presse.

"Plus beaucoup à accomplir". "Bien sûr, il y aura une décision prise par le commandant-en-chef, et le groupe (qui opère en Syrie) sera diminué", a affirmé le général Valéri Gerasimov, répondant à la question de savoir si la Russie envisageait de réduire sa présence en Syrie d'ici à la fin de l'année. "Quand nous achèverons nos missions, nos missions militaires. Il n'y a plus beaucoup à accomplir", a ajouté Gerasimov.

Un retrait "important". Interrogé sur l'étendue du retrait, le chef d'Etat-major a indiqué qu'il serait "important", bien qu'il ne soit pas clair s'il faisait également référence à cette année ou une date ultérieure. Mais quelques unités russes resteront stationnées sur place même après que Moscou ait réduit son engagement dans les frappes aériennes et les opérations au sol. "Nous laisserons en place le Centre pour la réconciliation des parties, nos bases militaires (à Tartous et Hmeimim, à l'ouest du pays) et plusieurs structures nécessaires au maintien" de la situation, a expliqué le général Gerasimov.

Un Etat "sauvé".Vladimir Poutine a tenu cette semaine une série de réunions diplomatiques, avec notamment Bachar Al-Assad, président syrien, mais également les chefs d'Etat turc et iranien Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani, déclarant que la crise syrienne était entrée dans "une nouvelle étape" après que le pays ait été "sauvé en tant qu'Etat". La Russie s'est engagée dans le conflit en Syrie en septembre 2015, à travers une campagne de bombardements en soutien au président Bachar al-Assad, et a fait basculer le conflit en sa faveur.