La Chine va restituer aux USA un drone sous-marin confisqué

Les prétentions de Pékin sur la mer de Chine ont provoqué une montée de tension cet été.
Les prétentions de Pékin sur la mer de Chine ont provoqué une montée de tension cet été. © STR / AFP
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avec agences
Le Pentagone et la Chine ont réussi à trouver une solution diplomatique après un nouvel accrochage dans lequel Donald Trump s'est illustré... à sa façon.

Pékin va rendre aux Etats-Unis le drone sous-marin américain qu'un navire de la marine chinoise a confisqué cette semaine en mer de Chine méridionale, ont fait savoir samedi les deux pays. Le drone sous-marin, utilisé par un navire océanographique américain, a été confisqué jeudi. Le Pentagone a protesté publiquement après sa saisie, avant d'annoncer samedi qu'il avait conclu un accord pour récupérer le drone.

Cet incident avait conduit le président élu Donald Trump, qui a promis d'adopter une attitude de fermeté envers Pékin, à critiquer une nouvelle fois les autorités chinoises, les accusant d'avoir volé l'engin. Le républicain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s'est de nouveau immiscé samedi dans ce dossier en écrivant sur Twitter: "Nous devrions dire à la Chine que nous ne voulons pas récupérer ce drone qu'ils ont volé - qu'ils le gardent !"

Tensions régionales. Un peu plus tôt, Trump s'était fendu d'un autre tweet remarqué sur le sujet. "La Chine vole un drone de recherche de la marine américaine dans les eaux internationales - le sort de l'eau et le ramène en Chine dans un acte sans président" (sic), a-t-il écrit de bon matin sur le réseau social, en voulant clairement évoquer un acte "sans précédent". De quoi amuser les internautes.

L'engin, qui selon le Pentagone opérait légalement et portait des marques montrant qu'il était américain, recueillait des données sur la salinité, la température et la clarté des eaux, à une cinquantaine de milles nautiques au nord-ouest de Subic Bay, au large des Philippines. La mer de Chine du Sud est depuis des mois le théâtre de tensions entre Pékin, qui en revendique la quasi-totalité, et les autres pays riverains de la région, soutenus pour la plupart par Washington.