Keystone XL : Trump loue un "grand jour" pour les emplois américains

Donald Trump - PDG de TransCanada Russell Girling
Donald Trump a fait son annonce depuis son Bureau ovale en compagnie du PDG de TransCanada Russell Girling (ici au centre). © MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP , modifié à

Donald Trump a confirmé vendredi le feu vert des États-Unis accordé à TransCanada pour la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL, jugeant qu'il s'agissait d'un "grand jour" pour les emplois américains et l'indépendance énergétique des États-Unis. "C'est un moment historique pour l'Amérique du Nord", a affirmé le président américain, sans jamais évoquer la question du changement climatique qui avait été mise en avant par son prédécesseur démocrate Barack Obama pour bloquer le projet.

"Il est beaucoup plus sûr d'avoir des oléoducs que d'autres formes de transport", a ajouté Donald Trump depuis le Bureau ovale, déplorant que cet investissement ait été reporté "pendant trop longtemps". Keystone XL, qui doit traverser l'Amérique du Nord sur 1.900 km, dont 1.400 km aux États-Unis, soulève la controverse depuis la présentation de sa première demande il y a dix ans.

Des dizaines de milliers d'emplois. Après des années d'atermoiements et une avalanche de rapports, Barack Obama s'était opposé à ce projet fin 2015 : "Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des États-Unis", avait-il justifié.

Dans un rapport publié il y a deux ans, le département d'Etat avait estimé que cet oléoduc, qui doit acheminer aux États-Unis le pétrole extrait dans l'Alberta, au Canada, entraînerait la création de 42.000 emplois directs et indirects durant sa construction et de 50 emplois permanents par la suite.

Trump annonce que Charter Communications va créer 25.000 emplois. Le président américain a également annoncé vendredi que l'opérateur Charter Communications s'était engagé à investir 25 milliards de dollars (23,1 milliards d'euros) et à recruter 20.000 personnes sur quatre ans. Lors d'une réunion à la Maison-Blanche à laquelle participait le PDG de Charter, Donald Trump a expliqué que l'entreprise allait fermer ses centres d'appels à l'étranger et les réinstaller aux États-Unis.