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«Je ne me sens en sécurité qu'ici» : pour se protéger des frappes iraniennes, des centaines d'Israéliens trouvent refuge dans le métro de Tel-Aviv

Wilfried Devillers (envoyé spécial à Tel-Aviv) - Mis à jour le . 1 min

Ce dimanche 22 juin, de nombreux dégâts ont été constatés dans des quartiers habités au nord et au sud de Tel-Aviv, où des maisons et immeubles ont été éventrés. Certains habitants de la ville ont trouvé refuge dans les stations de métro.

En Israël, les habitants vivent au rythme des sirènes d'alerte depuis maintenant 10 jours. Ce dimanche 22 juin, de nombreux dégâts ont été constatés dans des quartiers habités au nord et au sud de Tel-Aviv, où des maisons et immeubles ont été éventrés. Les secours ont annoncé avoir pris en charge 23 blessés. Certains habitants de la ville ont trouvé refuge dans les stations de métro. "Je ne me sens en sécurité qu'ici", a témoigné, à notre micro, une habitante de Tel-Aviv.

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À 30 mètres sous terre, sur le quai du métro, beaucoup partagent son avis. Il n'y a pas de lit à disposition mais chacun se débrouille. "Nous sommes venus avec notre propre matelas gonflable. On a une couverture, des oreillers, tout ce qu'il nous faut. Je rentre à la maison le matin après les alarmes. Je prends une douche et parfois je reviens directement ici", a rapporté Xenia.

"J'ai des vêtements, mais j'ai surtout aussi beaucoup de bouffe"

Angoissée par les frappes iraniennes, la jeune femme n'est pas sortie du métro, ce dimanche. À l'autre bout du quai, Muriel, non plus, n'ose parfois pas remonter à la surface. Dans sa valise, elle a de quoi tenir une journée ou plus. "J'ai des vêtements, mais j'ai surtout aussi beaucoup de bouffe parce que quand on est nerveux, on mange. Et on ne fait pas les difficiles dans des périodes pareilles", a déclaré cette franco-israélienne qui s'est installée dès le deuxième jour de la guerre.

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"Dès le premier bombardement, on est descendus dans l'abri de mon immeuble et il y a tout qui a bougé. J'ai eu l'angoisse de ma vie. J'ai dit non, je ne vais pas faire toute la guerre dans cet état-là, je ne pourrais pas, j'ai eu très peur", a conclu Muriel. Elle a, pour l'instant, choisit la vie sous terre, avec l'espoir tout de même de retrouver au plus vite son appartement et le confort de son lit.