Japon : la Première ministre Sanae Takaichi s'installe dans une résidence officielle connue pour être hantée
Ce lundi 29 décembre, la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, s'est installée dans une résidence officielle située à proximité de ses bureaux. Mais cette demeure est connue dans le pays car plusieurs de ses prédécesseurs l'ont abandonné car elle serait hantée.
Une histoire à vous faire perdre le sommeil. Deux mois après être devenue la première femme à occuper les fonctions de Première ministre du Japon, Sanae Takaichi s'est officiellement installée dans une résidence officielle qui est connue au Japon pour être "hantée".
La demeure a été le théâtre de deux tentatives de coup d'État
Depuis son arrivée au pouvoir, la nouvelle Première ministre occupait un logement réservé pour les membres du Parlement. Mais cette dernière a reçu des critiques pour avoir mis 35 minutes à rejoindre son bureau après un séisme. Désormais, elle occupe une demeure située en plein centre de Tokyo, à proximité de ses bureaux.
Un bâtiment qui a un passé violent. Inauguré en 1929, le site a été le théâtre de deux tentatives de coup d'État dans les années 1930. Plusieurs hauts responsables politiques, dont un Premier ministre, ont été assassinés dans ce lieu par de jeunes officiers.
Depuis, les fantômes de ceux qui ont été impliqués dans ces événements violents hanteraient les lieux. Plusieurs personnes ont affirmé avoir vu des esprits rôder dans les couloirs. Les anciens Premiers ministres, Shinzo Abe et Yoshihide Suga, ont préféré ne pas occuper les lieux, contrairement à Shigeru Ishiba et Fumio Kishida qui y ont vécu et qui ont affirmé n'avoir rien constaté d'anormal.
Sanae Takaichi avait promis que dès son arrivée au pouvoir elle allait "travailler, travailler, travailler" et qu'elle était trop occupée pour pouvoir se permettre de dormir plus de deux à quatre heures par nuit. Il faut maintenant espérer que les esprits, s'ils existent, ne viennent pas perturber le peu de sommeil qu'elle compte s'octroyer.
