Japon : des naissances historiquement basses en 2024, le pays s'enfonce un peu plus dans sa crise démographique
Le Japon continue de s'enfoncer dans sa crise de natalité. En 2024, le pays a vu une nouvelle fois le nombre de naissances chuter, pour le plus grand désespoir du gouvernement qui tente pourtant d'appliquer de nouvelles politiques pour relancer la natalité.
La baisse des naissances au pays du soleil Levant va-t-elle un jour enfin être enrayée ? La question se pose alors que le Japon s'enfonce un peu plus dans la crise démographique. Ainsi, l'année dernière, seulement 689.061 Japonais sont venus au monde, soit le chiffre le plus bas jamais atteint dans le pays depuis le début des enregistrements en 1899.
Une population en déclin
Cela représente plus de 40.000 naissances de moins par rapport à 2023, passant par la même occasion sous le seuil des 700.000 naissances. Un problème dans le deuxième pays le plus vieux au monde, qui voit sa population lentement décliner.
Car sur la même période, plus de 900.000 personnes sont décédées, provoquant un recul de 0,75% de la population générale de l'archipel. Récemment, le Premier ministre japonais s'est engagé à mettre en place une politique favorable aux familles afin de tenter de lutter contre la baisse des naissances, notamment en assouplissant les horaires de travail.
Un problème mondial
La situation japonaise n'est pas unique en Asie, ni même dans le monde. Le taux de fécondité chez son voisin chinois n'est que de 1 enfant par femme, bien loin des 2,1 enfants par femme nécessaire pour le bon renouvellement des générations. La situation est encore plus critique en Corée du sud, où le taux de fécondité n'est plus que de 0,72, contre 3 au début des années 80.
En Europe, l'Italie et l'Espagne affiche des taux autour de 1,15 enfant par femme en âge de procréer, contre 1,7 en France. Selon une étude de l'Institute for health metrics and evaluation, plus de la moitié des pays du monde n'atteignent plus le seuil de renouvellement des générations.