Israël : enquête visant Facebook après la polémique sur l'utilisation indue de ses données

L'enquête a été ouverte par l'agence israélienne de protection de la vie privée. (Illustration)
L'enquête a été ouverte par l'agence israélienne de protection de la vie privée. (Illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Cette enquête fait suite à la polémique autour de l'utilisation indue de données personnelles de millions d'utilisateurs du réseau social par une firme britannique.

Les autorités israéliennes ont annoncé jeudi qu'elles avaient ouvert une enquête sur les activités de Facebook à la suite d'une polémique autour de l'utilisation indue de données personnelles de millions de ses utilisateurs par une firme britannique.

L'agence israélienne de protection de la vie privée a indiqué dans un communiqué avoir "informé Facebook (jeudi) qu'elle avait ouvert une enquête sur ses activités à la suite d'informations sur les transferts de données personnelles de Facebook vers Cambridge Analytica".

Les données de 50 millions d'utilisateurs concernées. Selon un communiqué du ministère de la Justice, cette agence a également indiqué qu'elle enquêtait sur "la possibilité d'autres atteintes à la loi sur le droit au respect de la vie privée des Israéliens". Facebook est pris dans la tempête depuis que Cambridge Analytica est accusé d'avoir utilisé les données d'utilisateurs du réseau social pour développer un outil informatique permettant de cibler des électeurs, afin de peser dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Environ 50 millions d'utilisateurs ont été potentiellement exposés.

Du contenu offert par des hackers israéliens. Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a indiqué mercredi que Facebook avait "fait des erreurs" et s'est déclaré "vraiment désolé" au sujet de cet "abus de confiance très important". Selon le journal britannique The Guardian, Cambridge Analytica s'est vu offrir du contenu par des hackers israéliens, mais un porte-parole du ministère de la Justice israélien a spécifié que l'enquête en Israël ne cherchait à savoir que si les droits d'utilisateurs israéliens avaient été violés.