«Il y a un problème dans la dynamique collective de la diaspora algérienne», affirme Sabrina Medjebeur

Elle dit avoir "une légitimité naturelle" à évoquer le sujet. Invitée de Christine Kelly et vous, Sabrina Medjebeur, qui précise qu'elle est "Française d'origine algérienne", affirme qu'"il y a un problème dans la dynamique collective de la diaspora algérienne [en France]. Et ce n'est pas être xénophobe de le dire, ça n'est pas rejeter l'altérité algérienne que de le dire."

Pour pouvoir affirmer une telle chose, la juriste s'appuie sur un rapport de Charles Rodwell. Dans ce rapport, le "député macroniste explique qu'il y a par exemple 5.159 individus sur notre sol qui sont des individus dangereux. 31% des individus placés en CRA [Centre de rétention administrative, ndlr] sont d'origine algérienne, et presque la moitié sont également répertoriés aux fichiers de prévention contre la radicalisation à caractère terroriste. Et nous avons 20% d'Algériens qui occupent nos prisons. Donc, il y a évidemment un problème avec la sécurité de certains concitoyens franco-algériens. Et ça, il faut le dire, il faut le marteler et l'assumer."