Otages Israël 1:23
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Caroline Baudry (envoyée spéciale à Tel-Aviv) // Crédit photo : Valery HACHE / AFP
La détresse des familles des otages du Hamas grandit de jour en jour. Une semaine après l'attaque du groupe islamiste sur le sol israélien, près de 17 Français sont encore portés disparus. Parmi eux, le petit Ethan, 12 ans. Sa mère appelle Emmanuel Macron à tout faire pour libérer le petit garçon.

Une semaine après l'attaque du mouvement islamiste, le Hamas, en Israël, Emmanuel Macron s'est engagé jeudi dans lors de son allocution à "tout mettre en œuvre" pour sauver les otages français. Alors que 13 Français ont été tués par les terroristes, 17 d'autres sont "portés disparus et sans doute, pour certains d'entre eux, retenus en otages" estime le président de la République. 

"Est-ce qu’il est en vie ?"

Parmi les disparus, le petit Ethan, 12 ans, kidnappé à moto par le Hamas samedi. Depuis, une longue attente pleine d'angoisse a débuté pour sa famille. "C’était une merveille, il était gentil comme tout. Enfin, il était... J’espère qu’il est vivant", confie au micro d'Europe 1, la grand-mère d’Ethan, Jocelyne. 

Sur la photo que tient sa mère entre ses doigts, le visage du petit garçon, brun, avec un petit air malicieux, se dévoile. "Ethan, mon fils, était sur la première moto, devant nous. Et puis notre moto est tombée. Depuis ce moment, je n’ai aucune idée d’où il est. Est-ce qu’il est en sécurité ? Est-ce qu’il est en vie ? Est-ce qu’il est avec des gens qu’il connaît ? Il n’a que 12 ans !", explique sa mère, Batsheva, d'une voix tremblante. 

Le mari également porté disparu

Avec ses longs cheveux noirs et son t-shirt rose, cette rescapée du massacre du Kibboutz de Nir Oz en appelle à la France. "Je demande au président Macron d’aider tous les enfants. Il faut aider tout le monde, mais qu’il commence par les enfants", plaide-t-elle.

Lors de l'attaque, elle a tout de même réussi à sauver ses autres enfants de 10 et 1 an. Tous les trois ont dû courir pieds nus pendant trois heures pour fuir les assaillants, se faisant parfois passer pour morts dans les champs. Son mari, présent également lors de l'attaque, est lui aussi, toujours porté disparu.