Publicité
Publicité

Explosions entendues à Doha : Israël affirme avoir frappé «de hauts responsables» du Hamas

Frédéric Simon . 1 min

Israël a annoncé avoir ciblé mardi des responsables du mouvement islamiste palestinien Hamas dans des raids aériens à Doha, la première attaque du genre au Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. En revanche, les familles des otages détenus à Gaza s'inquiètent des conséquences de ces frappes.

Une attaque aérienne des services israéliens contre des immeubles à Doha, au Qatar. C'est l'une des opérations les plus spectaculaires et les plus lourdes de conséquences menées par l'Etat hébreu en presque deux ans de guerre contre le Hamas. Concrètement, la direction du mouvement terroriste à l'étranger était visée.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une dizaine d'avions de chasse mobilisés

Alors qu'on ne connaît pas avec certitude le nombre ni l'identité des dirigeants du Hamas qui ont été tués, des responsables israéliens hauts placés se sont déclarés optimistes sur les résultats de l'opération. Plusieurs cadres de premier plan de l'organisation terroriste s'étaient réunis à Doha, capitale du Qatar, pour discuter de la nouvelle proposition américaine d'accord sur la fin de la guerre et la libération des otages.

Israël disposait de renseignements précis sur le lieu de cette réunion et sur l'identité de ses participants. Une dizaine d'avions de chasse ont pris part à cette opération, parcourant la longue distance séparant Israël du Qatar. Cette mission a nécessité l'aval des Etats-Unis, même si Benjamin Netanyahou a tenu à préciser que l'Etat hébreu endossait pleinement l'entière responsabilité de ce raid aérien. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'inquiétude des familles d'otages

La question des conséquences de la frappe sur le sort des otages détenus par le Hamas et sur la suite de la guerre dans la bande de Gaza est bien évidemment dans tous les esprits en Israël. Les négociations sont interrompues et le Forum des familles d'otages a fait part de sa vive inquiétude.

La plupart des proches des captifs craignent que les terroristes du Hamas ne se vengent sur les otages qu'ils maintiennent en détention. Ils s'inquiètent également de voir cette opération réduire les chances de reprise des pourparlers sur un accord qui pourrait permettre la libération des otages détenus depuis près de deux ans dans la bande de Gaza.